STARRING FRANCISCO LACHOWSKI BY PUOLIPISTE @TUMBLR.

Elisha Keats-Ray, Brisbane

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ÂGE : vingt-deux ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : né le 25 août 1989 à Sydney. ★ ORIGINES : père australien et mère tchèque. ★ NATIONALITÉ : américaine. ★ STATUT CIVIL : célibataire. ★ EMPLOIS : il profite de la fortune de papa en attendant qu'il clamse. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : impulsif, joueur, passionné, impatient, lunatique, têtu, comique, colérique, exigeant, volage, accessoirement attentionné, profiteur, charmeur, franc, soucieux, je m'en foutiste, sociable, extraverti, cultivé, attachant. ★ GROUPE : pride.

Citation :

il a fait du mannequinat de cinq à dix-sept ans, avant d'en avoir marre et de tous les envoyer se faire foutre. il se mord constamment l'intérieur de la joue, que ce soit par gêne, colère ou stress. il est pas du genre à s’apitoyer devant une bête alors qu'il le fait déjà pas pour un être humain. ses trois grands frères sont des types biens et qui s'respectent, contrairement à lui. il ne supporte pas le manque d'éducation, de politesse et de classe, surtout chez les filles. il commence toujours ses journées avec un joint. si vous voulez le faire craquer, cuisinez-lui de la bouffe française, il vous fera l'amour toute la nuit pour vous remercier. il écoute énormément de rap et de musique classique. ses origines sociales font de lui quelqu'un de très cultivé. il aime les femmes mais ne peut s'empêcher d'être un peu macho. il a une licence en gestion et communication, bien qu'elle ne lui serve absolument à rien. quand il était gosse, il rêvait de devenir astronaute. il a des tas de bracelets à ses poignets, et chacun d'entre eux lui rappelle quelque chose. c'est un très mauvais joueur. il a toujours eu peur de devenir comme son père. son nez a déjà été cassé lors d'une bagarre, et il a une cicatrice dans le cou à cause d'une bouteille qu'on lui a brisée sur la tête. il est amoureux de l'italie, et prévoit d'y vivre un jour. il conduit une lamborghini, mais une vieille mustang aurait fait affaire. il connaît les meilleurs coins de la ville, et ce n'est pas toujours les plus fréquentés. il a un côté superficiel et hautain qu'il ne prend même pas la peine de cacher. il déteste ces conneries de ragots, mais est souvent au centre des histoires; au pire, c'est plus facile pour pécho après.

~ forget my name.
PSEUDO/PRÉNOM : boheme/clémentine. ★ ÂGE : quinze ans. ★ OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : bazzart. ★ AVIS/COMMENTAIRES : y'a une époque où, putain, les forums comme celui-ci pullulaient partout. bizarrement, là ça m'fait plais' de voir que l'autre biatch is back. ★ AUTRES :

assis à une table près de l'immense baie vitrée qui donnait sur la plage des Hamptons, un cocktail dégueulasse devant lui et son jean trop moulant lui collant les cuisses, Keats attendait, le dos légèrement courbé, son briquet se baladant entre ses doigts. il jeta un léger coup d'oeil à sa montre; une heure qu'il était là. le soleil avait eu le temps de se coucher, la serveuse de renouveler quatre fois sa commande, le groupe de filles d'en face de l'imaginer dans toutes les positions imaginables, mais celle qu'il attendait, elle, semblait pas décidée à se pointer. il savait qu'il devait pas parler d'elle comme ça, que par son âge avancé et surtout sa position vis-à-vis de lui, il lui devait le respect et toutes ces conneries. mais ça marchait pas comme ça, dans sa tête de branleur de vingt-deux ans. rien ni personne ne l'intéressait, excepté lui-même, alors sa génétrice avait encore moins d'intêret que les autres filles. il mentait un peu en disant ça, parce qu'il l'aimait et que, comme tous les fils qui se respectent, il lui aurait donné un rein si elle en avait eu besoin. même si c'est sûrement pas à lui qu'elle aurait demandé en premier.

une main se posa sur son épaule et il sentit ses lèvres effleurer son crâne. elle prit place face à lui, un joli tailleur marquant sa silhouette. à plus d'une quarantaine d'années, Márinka en paraissait dix de moins; et même si elle le niait formellement, Keats ne doutait pas une seule seconde que le botox y était pour quelque chose. elle essayait de faire concurrence aux amantes de son père, ces bonasses en mini-jupes même par moins dix degrés. « j'ai croisé Neal ce matin, tu sais qu'il est plus avec Charlène? ça fait pas longtemps, quelques jours, pas plus. j'trouve ça dommage, ils allaient bien ensemble, et puis une petite française dans la famille ça aurait changé un peu, tu penses pas? » il écoutait même pas ce qu'elle racontait. trois mois qu'ils ne s'étaient pas vus, et la première chose de laquelle elle lui parlait, c'était son frère aîné. Neal était le fils parfait, celui que chaque parent espérait sûrement avoir à la naissance. si seulement ils savaient que tout ça n'était qu'apparence. Keats ne comptait plus le nombre de fois où son frère l'avait appelé, aux environs de cinq heures du matin, lui demandant de lui ouvrir la porte ou la fenêtre du deuxième étage lorsqu'il était pas trop amoché. à ce jeu-là, Keats s'était toujours fait avoir; pas Neal. leurs parents avaient trop confiance en lui. il était le modèle, la référence. « Elisha, tu m'écoutes? » il se mordit la lèvre inférieure. il détestait qu'elle l'appelle comme ça. c'était son prénom de naissance, celui marqué sur tous ses papiers d'identités, mais pour tout le monde il était Keats. Elisha, ça faisait gay. pas pour lui. il acquiesça légèrement d'un mouvement de la tête, mais ne fit aucun effort pour lui démontrer son attention. le regard fixé vers la plage, il mourrait d'envie de se poser sur le sable - pas maintenant, les promeneurs, les pervers et les familles nombreuses, il détestait ça - mais un peu plus tard, quand toute la jeunesse dorée allait quitter la mer pour le son des boîtes branchées. il appellerait Milly, elle le rejoindrait, et si elle ne le faisait pas, il rentrerait chez lui boire un verre, dans son duplex que papa payait tous les mois. « ton père aimerait bien que tu viennes dîner à la maison, un soir. la semaine prochaine, ça te dit? là, il est en déplacement tout le week-end. et puis, il aimerait bien que tu lui expliques.. » il attrapa son verre et en avala le contenu cul-sec. il se doutait, au moment même où il avait franchi la porte du restaurant, que la discussion allait tourner comme ça. d'abord, Neal, après, le reste - c'est-à-dire, lui. « on n'arrive pas à comprendre pourquoi tu es parti sur un coup de tête, comme ça. pendant aussi longtemps. neuf mois, Eli, neuf mois sans nouvelles de toi. on était inquiet, tu comprends? et quand tu es revenu, il y a trois mois, tu es passé en coup de vent à la maison et tu es reparti, sans même donner d'explications. tu devais bien te douter que ça ne se passerait pas aussi facilement.. » il avait envie de lui dire que personne ne savait. qu'ils n'étaient pas les seuls à se questionner, mais que, comme les autres, ils ne sauraient rien. il avait besoin de le garder pour lui. c'était son aventure, son secret. même Milly n'était pas au courant; il l'avait laissée en plan pendant neuf mois, l'avait considérée comme une parfaite inconnue à son retour, et elle n'avait même pas demandé pourquoi. si ça avait été une autre fille, il l'aurait juste pensé qu'elle était conne, conne et naïve, ou bien amoureuse, mais Mil' n'était aucune des trois. ses réactions le dépassaient toujours, il y était confronté sans jamais savoir comment répliquer. les doigts de Márinka effleurèrent sa main, de la même manière qu'elle le faisait lorsqu'il était enfant. « est-ce que tu te drogues, Eli? » putain, mais elle le faisait exprès. il ne répondit même pas, attrapa son portable et le fourra dans la poche arrière de son jean - merde, qu'est-ce qu'il lui donnait chaud - et se confonda en excuses; un dernier baiser sur la joue de sa mère et il disparut derrière les portes de l’ascenseur. elle paierait l'addition. de toutes façons, il était fauché.