STARRING COLTON HAYNES BY EVILDESTIELSHIPPER.TUMBLR.

Adam, Royce

---------------------------------------------------

ÂGE : Vint-cinq ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Né le 23 mai 1987, dans les Hamptons. ★ ORIGINES : Américaines ★ NATIONALITÉ : Américaine. ★ STATUT CIVIL : Célibataire. ★ EMPLOIS : Etudiant en architecture. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : Impulsif, calculateur, orgueilleux, égocentrique, susceptible, passionné, possessif, prétentieux, ambitieux, déterminé, téméraire, beau-parleur, sans scrupules. ★ GROUPE : Wrath.

Adam n'aime pas les animaux, si ce n'est un léger penchant pour les chats, en souvenir de celui qu'il possédait lorsqu'il était plus jeune. Mis à part cela, inutile d'essayer de l'amadouer en lui parlant de chevaux et de petits chiots, il ne vous répondra que par un grimace dégoûtée. - Il n'aime d'ailleurs pas les enfants non plus et a toujours pensé que fonder une famille n'avait aucune importance et qu'il se porterait sans doute toujours très bien seul. - Il a pour principe de ne porter que des articles de marque, et de préférence, cher, voire très. Même chose en ce qui concerne ses moyens de locomotion. A vingt-cinq ans à peine, il possède deux voitures racées et sportives, avec lesquelles ils roulent bien trop vite. - Qu'il en est besoin ou non, il réclame très souvent des sommes conséquentes à ses parents : seul moyen pour lui de leur rappeler, mine de rien, qu'ils ont encore un fils. - C'est un coureur de jupons, un chasseur infatigable. Les filles défilent, mais il ne pense qu'à elle et se déteste pour cela. - S'il ne le montre pas et ne le montrera sans doute jamais, Adam en veut terriblement à ses parents de l'avoir négligé comme ils l'ont fait. Il leur en veut, et rien ne semble capable d'apaiser la colère et le ressentiment qu'il éprouve à leur égard. - De ses frasques adolescentes, il ne garde qu'une vilaine addiction à la nicotine et quelques verres de temps à autre. - C'est un mec avec qui on aime faire la fête, un mec qui rapporte les jolies filles et sait assez bien parler pour se les mettre dans la poche. Adam, c'est l'ami idéal pour sortir, pour s'amuser, pour oublier son quotidien. - Il a de très bonnes aptitudes tant physique que mentales. Ses notes ont toujours été excellente et il fut le quaterback de l'équipe de football de son lycée durant deux ans et demi. Mais tout ce qu'il réussi est le fruit d'un travail acharné et il ne compte pas les efforts et les dépenses lorsqu'il s'agit d'exceller. S'il ne faisait cela, autrefois, que dans l'espoir d'attirer l'attention de ses parents, c'est aujourd'hui devenu un principe de vie. - Après avoir quitté les Hamptons, Adam a passé un an et demi à Los Angeles, avant de quitter les Etats-Unis pour la Chine, où il s'est établi pour six mois, avant de revenir à New-York où il a terminé ses études.

~ forget my name.
PSEUDO/PRÉNOM : Ophélie, dit aussi muze. ★ ÂGE : Vingt-et-un ans. ★ OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : via Bazzart, bien entendu. ★ AVIS/COMMENTAIRES : Je suis restée sceptique, puis indécise, puis finalement, je me suis laissée tentée, séduite par la simplicité et les jolies couleurs du forum. ★ AUTRES : J'espère qu'entre nous, c'est le début d'une belle histoire d'amour.

Il avait le nez dans les cheveux roux de cette fille, cette fille dont il ne connaissait même pas le nom. Il y avait aussi le bruit des verres qui s'entrechoquent, des rires et des cris d'extase ou de douleur, de la musique qu'on discernait à peine, du froissement des tissus et des peaux. Une ambiance habituelle, celle de tous les week-end d'Adam, de tous les week-end d'une même génération. Et cette fille entre ses doigts, les yeux embrumés par l'alcool, ses ongles enfoncés dans la peau de son torse, passant presque au-travers du tissu de sa chemise, comme si tout ce qu'elle voulait était de rester accrochée à lui pour le reste de sa vie. Ses mains vinrent s'enrouler autour de ses poignets et éloignèrent doucement, mais fermement, les griffes de la harpie, qui lui jeta un regard interrogateur, auquel il ne répondit que par un sourire en coin. D'un trait, il vida le verre de vodka qu'il tenait toujours, presque étourdit par le parfum capiteux de sa compagne d'un soir. Elle était jolie, du haut de ses 17 ans, voire même plus que cela. Son opulente chevelure rousse et ses yeux clairs hantaient les rêves de tout petit puceau qui se respectait, et la jeune fille en jouait, dévoilant un peu plus de peau tous les jours, sachant se laisser approcher assez pour entretenir l'espoir et se retirer toujours trop tôt pour se laisser attraper. Et parce-qu'elle n'avait jamais fait mine de résister aux avances d'Adam, il aurait sans doute pu – du – se sentir flatté d'être l'un des rares à faire rêver Abigail comme Abigail les faisait tous rêver. Mais il avait bien conscience qu'au moindre signe de fierté, Abigail serait partie. A regrets peut-être, mais partie quand même. Pour une fois, il le savait, Abigail voulait désirer. Abigail voulait aimer plus qu'elle ne l'était, Abigail voulait s'accrocher et voir qu'aux yeux de l'autre, elle était pareille à une autre, sinon rien. Abigail, pour une fois, voulait croire qu'elle était un être humain, fait de chair et d'os, et d'un cœur capable de se briser. Adam avait un jour pensé que s'il la comprenait si bien, c'était peut-être qu'au fond, ils étaient bâtis de la même façon et que leurs rêves, s'ils étaient en apparence si différents, se rejoignaient peut-être bien. Mais il n'en était rien et s'il voulait certes plus que tout se faire aimer, ou ne serait-ce que remarquer, jamais il ne supporterait de se montrer pathétique au point de s'accrocher, au sens propre ou figuré, à qui que ce soit de cette façon.

★★★

Il avait fini par abandonner Abigail à son ivresse et aux bruits de la fête, se condamnant lui-même à une nuit solitaire et froide. Mais il était fatigué, si fatigué de toutes ces filles incapables de marcher droit après minuit, qui se fichaient bien des bras entre lesquels elles se laissaient piéger. Quelle fierté y avait-il à s'envoyer en l'air avec une fille trop saoul pour se souvenir de son propre prénom ? Dépité, Adam avait fui la soirée, fui le bruit et la musique, trop heureux de retrouver les routes et la ville déserte, véritable soulagement après l'ambiance étouffante des fêtes d'adolescents. Une silhouette, pourtant, vint briser l'immobilité du paysage, révélée par ses phares. La pluie tombait dru, mais il reconnu là l'une de ses camarades. Il ne connaissait même pas son nom, savait simplement qu'elle faisait parti des riens, du bas de l'échelle sociale lycéenne et que rien, dans ces conditions, ne laissait penser qu'ils pourraient un jour s'adresser la parole. Il ralentit, pourtant, et la suivit, peut-être inconsciemment. La jeune fille lui jeta quelques regards furtifs, avant d'accélérer le pas, comme si elle espérait pouvoir échapper à la lueur de ses phares. Il retint un rire et finit par la rejoindre, la vitre déjà baissée. Elle, au moins, était encore capable de marcher droit.

★★★

Il avait pourtant fini par l'abandonner, elle aussi. Elle, cette silhouette sur le bord de la route, cette rien du tout, cette fille qu'on ne regardait pas, qu'on ne voyait même pas. Adam aurait été bien incapable de dire pourquoi il s'était attaché à elle, pourquoi si fort et si longtemps. On vous dira que les contraires s'attirent, que les clichés ont la vie dure. Mais il savait que ce n'était pas à cause de leurs différences qu'il l'avait aimé, ce n'était pas ses vêtements bas-de-gamme et ses fin de mois difficiles qui lui avaient plu. Tinsley était une fille normale. Tinsley était une fille comme les autres. Lorsque, pour la première fois, il l'avait embrassé, elle n'avait pas reculé, pas fait mine d'hésiter. Il avait senti ses bras autour de sa nuque alors même qu'il enroulait les siens autour de sa taille, et le baiser qu'elle lui avait rendu était peut-être plus affamé encore que le sien. Tinsley n'avait pas joué les farouches, ne s'était jamais dit que ce mec-là, pour le garder, mieux valait le fuir, qu'il avait bien assez de filles faciles à ses pieds. Tinsley l'avait juste embrassé, sans se cacher, sans faire semblant, sans reculer. Et c'est sans doute là, à ce moment, précisément, qu'il était vraiment, irrémédiablement, tombé amoureux d'elle. Mais il l'avait abandonné tout de même, l'avait laissé derrière lui, puisque trop importante et apte à lui briser ce qu'il avait encore de cœur : lui si téméraire en général, avait opté pour la fuite, et ne s'en portait pas plus mal. Et il était allé loin, avait vu un morceau du monde, un autre monde, avait changé, évolué, guéri, mais jamais ne s'était assagi. Et puis, le monde l'avait lassé et l'envie de revoir cette fille du bord de la route tenaillée, il faut dire qu'Adam n'avait même pas fait semblant de résister. Alors il avait marché tout droit. Tout droit, jusque chez lui.

Tinsley Reeds a écrit:

Met la pâté à Niels

Maggie Ainsworth a écrit:

Mumford & Sons + Colton
Bienvenue