STARRING ARMIE HAMMER BY crying lightning/gendries.

Jaime Abernathy.

---------------------------------------------------

ÂGE : Entre vingt-cinq ans et vingt-huit ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Au choix. ★ ORIGINES : Anglaises ou américaines. ★ NATIONALITÉ : Américaine. ★ STATUT CIVIL : Célibataire (mais il peut être en couple, ça ajouterait du piment). ★ EMPLOI : Architecte. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : Surdoué, fier, sensuel, amical, sociable, impertinent, séducteur, déterminé, possède un petit côté sauvage et rebelle. ★ GROUPE : Au choix.

+ Jaime n'est pas né dans une famille riche. S'il a pu fréquenter les meilleures écoles et les milieux les plus prestigieux, c'est grâce à une intelligence hors du commun et une détermination à toute épreuve.
+ Il a un peu oublié le milieu d'où il venait et n'a pas de très bonnes relations avec sa famille, ce qui le fait souffrir. Malgré tout, il tient à son nouveau statut, ses nouveaux amis, etc.
+ Il est passionné par la mer et possède son propre bateau.
+ Le reste est libre.

Citation :

two hearts fading, like a flower.
With no secrets. No obsession.
This time I'm speeding with no direction.
Without a reason. What is this fire ?
Burning slowly. My one and only
Desire.
@ryan adams, desire.

Il veut cet homme. Ca tue Robb de le penser, encore plus de l'admettre. Mais les faits sont là, implacables, effrayants, réels. Il veut cet homme, il veut que ce regard sombre se pose sur lui, il veut toucher cette peau, il veut ce sourire, ces lèvres, ce corps. Robb ne sait pas quand et pourquoi ça a commencé. Peut-être lorsqu'ils se sont croisés pour la première fois, il y a quelques mois, dans le bureau ? Ils ont échangé une poignée de main et dès lors, son univers a basculé dans une sorte d'irréalité qu'il ne comprend pas. Car Robb a toujours fait preuve d'un esprit rationnel. Mais là, ce sentiment qui lui tord la poitrine, qui lui donne l'impression de s'arracher le coeur à chaque fois qu'il le voit sortir du bureau et rejoindre une jolie femme, ça n'a rien de logique. Désirer un homme n'a rien de logique. Alors désirer un coureur de jupons notoire, qui sait à peine qu'il existe et qui semble avoir dévoué la vaillante cause de ses baisers aux femmes, c'est encore plus stupide. Robb maltraite son crayon, écoute d'une oreille distraite le chef de service leur parler de chiffres, de recettes, de concurrence. Il s'en fout. Il regarde dans le vide, ses yeux d'un bleu tendre comme le ciel de printemps s'attardant parfois sur la chaise où se tient celui qui hante ses pensées les plus intimes, les plus douloureuses. Cet homme s'est insinué dans son esprit, dans son corps, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Il est là, tout le temps, dans un recoin de sa tête, tapi dans l'ombre. « Robb ? » La voix qui l'interpelle le tire de sa douloureuse rêverie, et il redevient lui-même, du moins, celui qu'il croit être le vrai Robb. « Reprenons à la page sept du dossier Grahams. » dit-il, comme s'il n'avait rien manqué de ce qui s'était dit. Sourire assuré, gestes souples, c'est comme s'il n'avait jamais été hanté par ce désir qui le taraude, jour et nuit. La réunion se poursuit, sans qu'il ne jette un seul regard à l'objet de son tourment. Si seulement tout était aussi simple. (...)