STARRING TROIAN BELLISARIO BY TUMBLR.

Lust Quinn, Grey

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ÂGE : dix-neuf ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le deux avril dans le quartier de easthampton hills, hamptons. ★ ORIGINES : américaines. ★ NATIONALITÉ : américaine. ★ STATUT CIVIL : célibataire. ★ EMPLOIS : étudiante en droit, mais serveuse pour se payer son loyer. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : douce, souriante, studieuse, jalouse, curieuse, déterminée, têtue, franche, impulsive, persévérante, fière, courageuse, sensible, réservée. ★ GROUPE : pride.

Lust a la mauvaise manie de tenir sa vie en laisse depuis toujours, sans jamais vraiment se relâcher alors qu'au fond, elle aimerait bien se détendre, mais est trop réservée et blessée depuis que son père a décidé de partir et d'abandonner sa mère, sa petite sœur et elle-même. C'est ainsi que les plans de la jeune femme se sont retrouvés compliqué à réaliser, elle projetait de déménager pour s'inscrire dans une fac de droit mais le désespoir de sa sœur et la solitude de sa mère la firent rester, malgré elle. Sa sœur et sa mère sont les seules personnes pour qui elle pourrait sacrifier jusqu'à ses études. En dépit de n'avoir put intégrer la fac qu'elle voulait, à savoir Harvard, elle est restée dans les Hamptons où elle a réussi à suivre des cours de droits.

~ forget my name.
PSEUDO/PRÉNOM : zipepper/anaïs. ★ ÂGE : seize ans. ★ OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : bazzart ★ AVIS/COMMENTAIRES : le forum est à tomber, je craque. ★ AUTRES : .

~ it felt so crystal in the air.

Deux ans plus tôt.
J'ai retrouvé ma mère assise sur l'escalier après la porte d'entrée, la tête entre les mains, les yeux remplis de larmes. Ma sœur était à ses côtés, appuyée contre elle. J'ai su que quelque chose s'était passé. Je pensais en premier lieu à mon père, qui n'était pas là. Je craignais le pire. Mon cœur s'accélérait, mes pensées se brouillaient. « Qu'est-ce-qu'il s'est passé ? » osais-je d'une voix blanche. Ma mère fut la première a relever la tête. Son regard me transperça, me paralysa. L'attente était insoutenable, dévorante, accaparant toutes mes pensées. Je plissais les sourcils, attendant une réaction de la part d'une d'entre elles. « Papa est parti. » murmura ma sœur, comme si elle avait peur de se l'avouer, de le reconnaître. Comme si le dire à voix haute rendrait le fait réel. Incrédule, je baissais les yeux au sol, secouant la tête. Non, non,.. ça n'était pas possible. Je me mordais la lèvre inférieure, retenant les larmes de couler le long de mes joues. Je ne pouvais pas le croire. Montant les escaliers quatre à quatre, je me rendais vers la porte de la chambre de mes parents, tambourinant à leur porte. « Ouvre, papa ! Tout ça ne me fait pas rire ! » Pas de réponse. pas de bruit. Pas même un murmure. Je faisais dos à la porte, me laissant tomber au sol, appuyée contre la porte. Les yeux au ciel je luttais toujours contre ces larmes, contre cette envie de crier au monde ma haine et mon désespoir. « Je t'en supplie.. » Soudain, mes yeux furent embrumés et ma vision brouillée. Reviens.
Mon père et moi étions proches, nous jardinions ensemble, on jouait au foot.. Il était le seul avec qui je pouvais être enfin tranquille. Avec lui je laissais enfin tomber ce masque pour découvrir une autre facette de la vie : l'amusement. Les moments passés avec mon père étaient des moments où seul l'instant présent comptait. On ne pensait à rien de plus que cela. C'est grâce à lui que j'ai appris à profiter de la vie. Mais en partant Dieu seul sait où, il avait emporté avec lui cette partie de moi. Je me renfermais sur moi-même. Une fois de plus.
C'est ma mère qui a le plus souffert du départ de mon père. Quelque chose dans son regard est parti. Il n'y a plus jamais eu cette petite lumière lorsqu'elle souriait. Il n'y avait rien, elle était vide. Une coquille vide, une épave, de laquelle ma sœur et moi nous occupions malgré nos jeunes âges, j'en avais dix-sept et ma sœur quinze. Ça n'était pas juste. Pas juste pour elle, pas juste pour moi de se laisser aller de sorte à ce que l'on doive bûcher pour la maintenir en vie. Mais enfin tout cela n'était qu'une façon de parler puisqu'elle n'avait pas réellement l'air en vie. On aurait dit un fantôme. Ou une simple décoration.

~ never trust a pretty girl with an ugly secret.

Deux ans plus tôt.
Après le départ de mon père c'est moi qui ai dû ranger et jeter certaine de ses affaires, ma mère n'avait pas le courage de le faire, toujours lovée dans le canapé, le regard dans le vague, et je ne voulais pas imposer cela à ma cadette. Je m'y collais ainsi, déplaçant le reste de ses affaires dans des boîtes en carton. Chemises, pantalons, bibelots inutiles, cravates,.. tout devait disparaître. Je passais la première partie de la matinée a trier les affaires et l'autre à les placer dans les boîtes. Le dressing de mes parents était tellement grand que je pouvais y rentrer sans me plier en quatre. Un peu maniaque sur les bords, j'enlevais la poussière, replaçais les vêtements, je tuais le temps. Mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Alors que j'enlevais un peu de poussière sur le bois de l'armoire, une paroi du dressing se brisa et je découvris alors un trou dans cette armoire. Intriguée, je passais ma main à l'intérieur de ce trou pour découvrir ce que contenait cette armoire. C'est alors que j'en sortis une enveloppe à l'air complètement vide. Je secouais cette dernière et découvrit une petite clé. Mais qu'est-ce-que cette clé ouvrait-elle ? J'inspectais la clé, cherchant le moindre détail qui pourrais me faire la connaître. Puis soudain, je repensais à ma maison de poupées qui datait de lorsque j'avais huit ou neuf ans. Elle pouvait se fermer avec une clé. Je glissais la clé dans la poche de mon jean et fonçais au garage. Quelques minutes plus tard, je trouvais ma maison de barbies. Un petit papier tomba quand j'ouvrais la maison. AIT PAPA ALPHA SIERRA DELTA ECHO VICTOR ALPHA NOVEMBER TANGO NINER PAPA ALPHA SIERRA ALPHA DELTA ROMEO OSCAR INDIA TANGO ECHO, SIX PAPA ALPHA SIERRA ALPHA DELTA ROMEO OSCAR INDIA TANGO ECHO. CHARLIE ROMEO ECHO UNIFORM SIERRA ECHO ROMEO.* Mon sang se glaçait quand je reconnus l'écriture de mon père. Je tentais de déchiffrer le message quand je compris automatiquement.. C'était du morse. Que pouvait-il bien cacher ? Mon cœur battait à tout rompre. Les questions affluaient par centaines dans mon esprit. Était-il parti à cause de ce message ? Que signifiait ce message ? Mon père était militaire, il était donc obligatoire qu'il ait apprit le morse lors de sa formation. Je prenais le mot avec moi, le glissant dans la même poche qui contenait la clé. Rentrant dans la maison, je montais les escaliers quatre à quatre et fonçais dans ma chambre que je fermais à clé. J'ouvrais mon ordinateur et tapais les mots morse, alphabet phonétique, j'ouvrais alors le premier site et commençais à déchiffrer le message. Certains mots n'étaient pas exactement les mêmes, mais très vite je compris le système de l'alphabet morse phonétique. Le message donnait alors. 8 PAS DEVANT, 9 PAS A DROITE, 6 PAS A DROITE. CREUSER. Je ne savais que faire. Me précipiter à la police pour leur montrer cela, foncer au garage chercher une pelle pour déterrer le secret de mon père.. Tout se bousculait dans ma tête sans que je ne comprenne rien. Mais nous n'avions plus de pelle et autre objets de ce genre. Un après-midi d'août, mon père avait décidé de tous les jeter donnant pour prétexte que ma sœur ou bien moi-même pourrions nous blesser avec. Et d'un coup, tout devenait subitement plus clair dans mon esprit. J'aurais voulu aller acheter une pelle et ce genre de matériel là.. Mais vivre dans les Easthampton hills ne facilitait pas la tâche, en effet ce coin était le plus paumé des Hamptons, et ma maison l'était encore plus. Je décidais alors d'aller chez des voisins pour demander une pelle. Dans ma tête, je notais :
— Demander une pelle sans passer pour une psycopathe.

Je me rendais alors à la plus proche maison, respirait un bon coup et toquait à la porte. Une ou deux minutes plus tard, un garçon qui ne devait pas être bien plus vieux que moi ouvra la porte. Torse-nu. « Ahem.. bonjour. » commençais-je en bredouillant, mal-à-l'aise face à ce corps d'athlète. Je luttais pour que mon regard ne descende pour observer ses magnifiques tabl.. Bref. Chassant ces images de mon esprit je poursuivais. « Je voulais savoir... Est-ce-que je pourrais vous emprunter une pelle, s'il vous plait ? » Mon dieu, quel manque de tact. Le jeune homme se retint de rire et releva la tête vers moi. Il avait l'air de venir de se réveiller. « Euh, ouais je dois avoir ça. » Et il rentra dans la maison, plongée dans le noir. J'attendais sous le porche, observant les détails de la maison, jouant avec une de mes mèches de cheveux pour faire passer le temps. Il revint au bout de quelques secondes. « Bah alors, tu viens pas ? » demanda-t'il avec un sourire.. Oh ce sourire. Je pénétrais alors l'enceinte de la maison, suivant le garçon. Il m'emmena dans une pièce où du matériel de bricolage était stocké. Il me tendit une pelle. « Au faite, Loan. » me dit-il d'un air nonchalant en guise de présentation. « Lust, echantée. Et, merci pour la pelle. » Wow. Je me débrouillais s-u-p-e-r mal pour paraître pas trop dérangée. Je voulais donner à ma voix ce même ton nonchalant qu'il utilisait mais les trémolos de ma voix me gâchait cet effet. De quoi devais-je avoir l'air, bon sang..
✔ Passer pour une folle, check.
Je me dirigeais alors vers la porte et fila tout droit chez moi, dans le jardin et commença a creuser. En commençant à creuser, je me rappelais un phrase que ma mère me répétait tout le temps. La curiosité est un vilain défaut. Et en découvrant ce que cachait mon père, je commençais à comprendre pourquoi.