TOPIC COMMUN ★ never break the rule.

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❝ THE KORSH CASE ❞

On se dit qu'aux Hamptons, on ne risque rien. Oh, la vie semble tellement paradisiaque et personne n'a vraiment l'air d'être un criminel. Tout le monde a largement les moyens de mettre en place un système d'alarme haute technologie chez lui, employer des vigiles ou avoir des vidéos de surveillance. Pourtant, même avec tout l'argent dont disposent les Korsh, on est quand même entré par effraction chez eux. "Pardon, quoi ? Ce n'est pas possible." direz-vous et pourtant ... La nuit dernière, une personne s'est introduite dans la demeure des richissimes Korsh sans qu'aucun membre de la famille ne s'en rende compte. Etrange, bizarre, loufoque, impossible, cette effraction intrigue la petite population huppée des Hamptons. Rien n'a été volé, juste un vase cassé qui a réveillé Eva Korsh, la fille unique de la famille, âgée de vingt-ans, qui en descendant avait découvert avec horreur la porte menant au jardin grande ouverte. Cela pourrait être juste un petit incident mais les Korsh ont décidé d'en faire une affaire d'état, prétendant que plus personne n'est en sécurité. Pour quelques uns c'est totalement absurde, vraiment ridicule et enfantin mais ... certains commencent à avoir peur pour leur coffre. Si on a réussi à entrer chez les Korsh, pourquoi pas chez eux ?

~ never break the rule ~
Participer au tc

Le tc se passera ainsi : les Korsh ont donc décidé de faire passer une petite "annonce" dans le parc de la ville pour qui veut écouter. Ils parlent de la sécurité de la ville, des importances de la famille, enfin bref, ils dramatisent à 100%. Etant donné que c'est un endroit public, votre personnage peut juste être passé par là, est là depuis un moment avec quelqu'un ou votre personnage est un ami de la famille et est venu les soutenir. Cela dépend totalement de vous, tout est possible.
(!) N'oubliez pas que les postes ne doivent pas être plus longs que votre avatar et qu'il n'y a pas d'ordre précis.

Samuel avait décidé, un an auparavant, de donner des cours de guitare particuliers, histoire d’arrondir les fins de moi. A cette occasion, il avait fait une charmante rencontre : Tinsley, sa première élève, et le contact était immédiatement passé entre ces deux là. Et aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle, c’était le cours de la demoiselle. Ils s’étaient donc retrouvés chez elle, dans son joli appartement, où une heure durant ils avaient un peu joué et beaucoup rit. Tinsley avait beau être plus jeune que lui, il voyait en la jeune femme une sorte de petite sœur et une bonne camarade de bar. Après le cours, une habitude c’était doucement installée : celle de sortir ensemble boire un verre sur une terrasse, comme pour fêter les progrès de la demoiselle. A cette occasion ils parlaient de tout et de rien, et le même schéma se reproduit aujourd’hui. « On va se boire une bière ? » proposa Samuel, après avoir considéré que Tisnley avait assez joué pour la journée. Il avait à peine besoin de poser la question, connaissant par avance la réponse. Et comme deux joyeux lurons, ils sortirent en direction de la parfaite terrasse. A cette occasion et parce qu’Erin n’était pas dans le coin il sortit une cigarette. « Tu en veux une ? » proposa t-il à son élève. « Alors quoi de neuf ? » demanda t-il enfin, la cigarette coincée entre ses lèvres alors qu’il tentait de l’allumer.

La musique avait toujours été une passion pour Tinsley, qui avait maintes fois caressé l'ambition d'apprendre à jouer d'un instrument quelconque mais par manque de temps, ce n'était resté qu'un souhait. Néanmoins, après sa rupture, elle décida de prendre des cours dans le but de se changer les idées, et à ce titre, elle avait fait la rencontre de Samuel. C'était toujours de bonne humeur qu'elle l'accueillait chez elle pour ses leçons, pendant lesquelles ils avaient parfois la fâcheuse manie de parler des heures durant comme si ils se connaissaient depuis des années au lieu de jouer. Quoi qu'il en soit, un rituel s'était très vite développé, et après l'apprentissage venait le réconfort, qui constituait à sortir boire un verre, peu importait la destination. Aussitôt proposé, ils furent dehors, riant aux éclats comme d'ordinaire, tandis qu'ils se chamaillaient sur un sujet des plus idiots. « Tu en veux une ? » Tinsley hocha la tête, et piqua une cigarette de son paquet, avant de la glisser entre ses lèvres pour l'allumer avec son briquet. « Merci. » « Alors quoi de neuf ? » Elle tira une grande bouffée, savourant la nicotine, puis elle entreprit de lui répondre la mine renfrognée. « La routine tu sais, les cours, la vie, boire, sortir, dormir. » Tinsley ne parlait guère de ses problèmes, préférant les mettre de côté quand il était là, même si au fond d'elle, elle savait pertinemment qu'il était disponible pour en parler, elle était juste comme ça, secrète. « Et toi ? Tes élèves ne t'ont toujours pas poussé au suicide ? » Elle étouffa un rire sonore, et tandis qu'ils traversaient la grande rue, elle remarqua de l'agitation au loin, qui semblait émaner du parc. « C'est quoi ce bordel ? »

« La routine tu sais, les cours, la vie, boire, sortir, dormir. » Samuel savait que derrière ce détachement feint, se cachait quelque chose. Mais il n’était pas du genre à insister, du moins avec Tinsley. Il la savait secrète. Il tira une longue bouffée sur sa cigarette, appréciant la sensation de la fumée dans sa gorge. « Et toi ? Tes élèves ne t'ont toujours pas poussé au suicide ? » Il sourit, cachant un soupire qui aurait aimé sortir. Le visage de Aubrey apparut, et il se demanda si celle-ci n’allait pas le faire, le pousser au suicide. Il marmonna un « non » n’aimant pas mentir, et repris une taffe. Alors qu’ils traversaient la grande rue en direction des cafés et autres bars, de l’agitation attira leur attention. Que se passait-il ? Dans un élan de curiosité, il entraîna Tinsley avec lui, la prenant doucement par la main, la menant dans la foule. Qui sait, peut être trouveront-ils une connaissance ? La voix d’un haut parleur retentissait. « C’est une honte qu’un acte comme ça soit arrivé ici au Hamptons. C’est de la violation de vie privée ! » hurlait une voix d’homme. A ces mots, Samuel laissa un rire bruyant, presque exagéré, sortir. Il savait enfin ce qui se passait. Les Korsh avait subit une visite nocturne, rien de bien méchant, et tout ce flanc pour si peu le faisait bien rire. Gamin, il avait vécu un braquage dans une supérette, alors une visite nocturne, ce n'était pas grand chose. Il glissa à l'oreille de Tinsley « Ils sont vraiment pas possible. Si ça ne tenait qu'à moi j'irais leur arracher ce foutu micro. » Il lui sourit et scruta les horizons, tentant de voir où se trouvait le "hurleur".

La brunette le connaissait suffisamment désormais bien pour voir qu'il cachait lui aussi des secrets, mais elle n'en toucha pas mot ouvertement, si il désirait la mettre au courant, il le ferait probablement plus tard. Son petit sourire en coin, la conforta dans son idée, et bien que curieuse, elle ne releva pas, se contentant de tirer une bouffée sur sa cigarette. Néanmoins Tinsley ne pu s'empêcher de faire une remarque en rigolant, tandis qu'elle lui donnait un petit coup de coude. « Mmmh alors comme ça Mr. Bogart a des petites cachoteries. Moi qui pensait qu'être prof était ennuyeux et rébarbatif à souhait. » Elle le fixa malicieusement, avant qu'il ne lui donne une petite tape sur la tête, puis son attention fut détournée par les cris et protestations qui raisonnaient à quelques mètres d'eux, au centre du parc. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, Tinsley cru discerner un amas de personnes toutes agglutinées les une contre les autres devant une estrade improvisée sur laquelle se tenait un couple. La jeune fille se laissa entrainer par Samuel qui la prit par la main pour se faufiler au travers de la foule qui écoutait religieusement ce qu'on leur rapportait. « C’est une honte qu’un acte comme ça soit arrivé ici au Hamptons. C’est de la violation de vie privée ! » Tinsley fronça les sourcils, ces propos lui rappelaient vaguement quelque chose qu'elle avait lu dans la matinée même, une histoire de cambriolage si ses souvenirs étaient bons. Ceci étant, cela ne justifiait pas un pareil remue ménage, et qu'on en vienne à manifester de la sorte, était inapproprié et ridicule, un tel niveau de stupidité la fit sourire. « Ils sont vraiment pas possible. Si ça ne tenait qu'à moi j'irais leur arracher ce foutu micro. » « C’est affligeant tu veux dire... » Secouant la tête, puis tirant une dernière bouffée de sa cigarette qu'elle jeta par terre, elle se hissa légèrement sur la pointe des pieds pour lui parler au creux de l'oreille. « Tu serais vraiment capable de monter là haut ? Je t'offre une tournée si tu le fais. » Tinsley fronça son petit nez en souriant d'un air effronté alors qu'elle le mettait au défi.

Ce matin là, Niels s'était rendu brièvement chez ses parents pour parler de quelques affaires avec eux. Avoir les deux parents Rosendahl à la maison en même temps était devenu quasi impossible. Il n'avait jamais été proche avec ses parents à part quand eux voulaient qu'ils forment la famille parfaite. Des quatre enfants, Niels qui est l'ainé est surement le seul a toujours avoir voulu plaire à ses parents qui jusqu'ici n'avaient jamais été satisfaits de rien. C'était surement de là que venait son côté si compétitif, à toujours vouloir être le meilleur aux yeux de ses parents. C'était un cliché si ridicule et pourtant, cela pourrissait la vie de Niels, Jace, Rae et Annie. Sur le chemin vers le parc car il devait aller se "présenter pour soutenir les Korsh", Niels esquissa un sourire en pensant à ses frères et soeurs. Il revoyait encore les mauvaises blagues qu'ils faisaient à l'époque lorsqu'un des invités de leurs parents osaient appeler l'un Rosendahl par son "vrai prénom". Parce qu'à part Jace qui a un prénom beaucoup trop court et trop "cool" pour qu'on en tire un surnom, son frère et sa soeur ne sont appelés que par leur surnom. Juste leurs grands-parents appellent Niels ; Daniel, Rae ; Lorraine et Annie ; Annabelle. Arrivé, il voyait déjà une petite foule en plein milieu de la plaine verte. Il lâcha un long soupir, il n'avait jamais aimé les Korsh qui comme ses parents le disent sont sois disant "très amicaux". De plus, il trouvait ça totalement ridicule comme annonce mais l'identité de la personne entrée par effraction l'intriguait énormément. Lorsqu'il s'approcha, il fut chanceux et reconnut tout de suite une silhouette familière. Il essaya d'avancer discrètement et souffla à l'oreille de sa connaissance. « Ben elle est où ta raquette? » son petit tour avait réussi, Lena avait sursauté.

Les grand-parents de Lena connaissaient les Korsh depuis trop longtemps pour ne pas se présenter à leur discours au parc, y amenant bien évidemment leur petite fille avec eux. Cette dernière n'eut même pas le temps de répliquer que déjà elle était embarquée dans la voiture. Elle n'avait jamais aimé les scandales publics, souvent exagérés surtout par cette famille. Il en résultait qu'elle partait toujours avant la fin en douce. Mais il était trop tard pour se défiler, ce qu'elle adorait faire. La voiture roulait déjà vers le plus populaire et le plus beau parc des Hamptons. A peine étaient ils déjà arrivés, qu'ils croisèrent du monde allant ver le centre du parc où se tenait un petit tas de peuple. La jeune fille manqua d'éclater de rire voyant toutes ses personnes n'ayant rien d'autre à faire si le coup de coude de sa grand-mère ne l'avait pas arrêter. Il fallait qu'elle trouve un moyen de partir avant que ne commence l'ennuyeux discours. Elle s'avança disgracieusement jusqu'au lieu précisé et commença à attendre patiemment avant de sursauter. Elle lâcha alors un petit cri de surprise, écarquillant les yeux avant de se retourner pour voir qui c'était. Niels, rien d'autre que Niels et encore que lui. Lena lui tapa gentiment sur le bras et recula alors à sa hauteur. « Comment tu veux que j'ai ma raquette, je savais même pas que je venais ici. Quelle bonne surprise ! » C'est vrai que ce n'était pas le genre à lire tous les jours le journal, à l'affût de chaque potin qui traverser la presque île. « Mais toi tu viens faire quoi ici ? Ne me dis pas que tu viens pour eux ? » Elle était alors dos à la foule, scrutant le jeune homme avec une lueur d'espoir.

L'été commence à peine et déjà des embrouilles. Pas étonnant mes chers voisins que les Korsh se soient fait cambrioler. En même temps, s'ils fermaient leurs portes et arrêtaient de se vanter de leur collection d'art, peut-être que les oreilles qui traînent ici et là n'auraient pas l'idée subite de venir faire un tour chez eux. Pourtant, Arlene était venue, tout simplement parce qu'elle avait reçu ce fichu tract qui traînait dans sa cuisine depuis plus d'une semaine et qu'elle se disait que peut-être, faire un effort et se sociabiliser un peu était une bonne idée. Mouais. Pas une si bonne idée que ça en voyant les visages des premiers arrivants. Forcément qu'elle les connaissait, elle vivait là depuis un bail et le monde était petit dans le coin. Elle n'irait pas non plus jusqu'à dire qu'elle était proche d'eux tout de même et tant mieux, comme ça, ils ne viendraient pas la faire chier. Arlene, de mauvaise humeur ? Non pas du tout. C'est son état normal là, tout à fait normal. Et puis Sam était occupée avec une petite brune, donc pas de danger de ce côté là. En gros, elle était venue juste pour s'amuser de la réaction des Korsh. Sérieusement, rameuter tout le quartier pour une porte ouverte et un vase cassé ? Ils ne pouvaient pas s'estimer heureux et se la fermer comme tout le monde ? Non, ça c'était les riches, les pauvres riches sur qui le monde s'effondrait. Arlene lève les yeux au ciel alors que le discours commence, adossée à un arbre, sortant une clope de son paquet et la portant à sa bouche.

Alors que le soleil était à son plus haut point dans le ciel, Anastasia était tranquillement assise sur une chaise au milieu de son jardin, sirotant un thé glacé bien frais. Il fallait vraiment qu'elle fasse quelque chose de sa journée car elle ne supportait pas de rester là sans bouger, à simplement bronzer et se rafraîchir. Elle hésita un instant à aller courir, mais avec cette chaleur suffocante elle jugea plus prudent de ne pas faire d'activité physique. Quelques minutes plus tard, elle se rappela qu'une lettre avait été reçue il y a une semaine, de la part des Korsh, indiquant que quelqu'un était entré par effraction chez eux. La pauvre famille, ils devaient être si bouleversés en ce moment, pensa Ana avec ironie. Rien n'avait été volé, mais la jeune femme ne put s'empêcher de penser que si quelqu'un pouvait entrer chez les Korsh au beau milieu de la nuit, sans déclencher aucune alarme, alors cette personne pouvait tout aussi bien s'introduire dans sa villa à elle. Aussitôt, la pointe d'humour qui l'avait envahie il y a quelques secondes se dissipa pour laisser place à une légère appréhension. On était jamais trop prudents. C'est donc sur cette réflexion qu'Ana se dirigea vers Hampton's Park. Elle voulait absolument écouter ce que la famille Korsh avait à dire sur la sécurité de la ville et ne savait plus trop si elle devait prendre cette nouvelle à la dérision ou, au contraire, très sérieusement. Arrivée à destination, le discours avait déjà commencé et Ana décida de se mettre un peu à l'écart de la foule. Elle remarqua une petite tête blonde appuyée contre un arbre et alla s'installer à côté d'elle avant de lui glisser avec un sourire : « Quel événement font-ils pour si peu, n'est-ce pas? »

Invité

Effroyable. Insupportable. Impossible, inimaginable. Mon Dieu, c'est une horreur. Les Bacilles de Koch, pardon, la famille Korsh a été victime d'un cambriolage désastreux. Rien n'a été volé, personne n'a été tué, rectification, un vase a été cassé mais, cela reste tout bonnement la fin du monde. Evidemment, il fallait absolument qu'ils convoquent la moitié de la ville, qu'ils organisent un meeting général pour quoi au juste? Souligner une réalité : il existe des personnes qui vivent en volant les autres, oui, on appelle ça des criminels , d'ailleurs, jusqu'aux dernières nouvelles : ça a toujours existé. Je souffle nonchalamment, envoie une chiquenaude sur l'épaule de l'australopithèque qui me sert de frère et entreprends de poursuivre ma trajectoire, la représentation de la pièce de théâtre " Arsène Lupin chez les Korsh" est d'jà considérée comme nulle et non avenue, point-barre. J'ai bien d'autres préoccupations en tête que les lamentations risibles d'une tribu de pourritures pleines aux as, par exemple : travailler mon bronzage. Seulement, c'est sans compter une intervention inutile venant du monde des abrutis incomplets - de mon frère donc- : «Ils disent qu'ils ont été victimes d'une effraction et toi, ça t'fait ni chaud, ni froid ?!». Vous comprenez pourquoi je ne le considère pas comme humain ? «Morpion, je te signale que si on doit mourir étouffés, égorgés par un fou furieux ayant réussi à pénétrer chez Norbert, crois-moi, à moins que tu aies des super pouvoirs, tu clamses, tu clamses. COUIC. » Louis déglutit et se poste près d'un attroupement de vêtements de luxe sur patte, bourrin, je m'immisce, lettre à la poste : « Ce que je ne comprends pas c'est, qu'avec tout leur matériel de détection à la pointe de la technologie, ils n'aient pas été averti de la présence d'un intrus chez eux. A mons avis, il ne faut pas être Einstein pour comprendre que, visiblement, l'intrus en question n'est pas si intrus, vous voyez... » j'interroge, pourquoi, j'ai l'impression d'avoir trois yeux, deux bouches et cinq nez ?

Encore une journée comme les autres dans ma pauvre petite vie. Tandis que je regardais les informations sur ma télévisions en prenant mon déjeuner, je me rendis compte à quel point la journée était belle et ensoleillée. Quelques heures plus tard, je pris la décision de sortir un peu et de profiter du beau temps ailleurs que dans notre jardin. « Julia ma chérie, et si nous allions promener Marley au parc ? » Dis-je à ma fille avec un beau sourire. Je savais qu’elle avait envie de faire un tour, et un peu d’air ne me ferait pas de mal. J’enfilais un jean et un débardeur, direction le parc le plus réputé des Hampton’s. J’espérais qu’il n’y aurait pas trop de monde, car je n’avais pas spécialement envie de parler ou d’entendre des potins de quartier. En arrivant sur place, Julia me fit remarquer le monde et je remarquais à mon tour une sorte d’attroupement dans un coin du parc. Tout en soufflant, je décidais de poursuivre mon chemin, après tout ce n’était pas mes affaires. J’observais la scène de loin, quand soudain la voix de ma fille me fit sursauter. « Maman, maman !! Marley s’est échappé ! » Me dit-elle, paniquée. Et elle n’avait pas tord, mon chien était justement en train de courir vers la foule. Moi qui ne souhaitait pas me faire remarquer, c’était raté ! Je ne savais pas quoi faire à ce moment là, courir pour récupérer le trouble fête ? Ou bien faire comme-ci de rien n'était ? Non, après tout je m'en fichais de leur réunion. D'un pas décidé, suivit par ma petite fille, je marchais en direction de l'attroupement en espérant que personne ne me fasse une remarque...

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