STARRING Julija Steponaviciute BY TUMBLR.

Mélisandre Célestine Pacôme-Lazard, à vos souhaits

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ÂGE : Vingt années de questionnements inutiles et autres pérégrinations stériles avec comme réponse, le sempiternel : « parce que ». ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 14 Février 1991, Londres dans le Mayfair mais, mes fesses ne sont pas en platine pour autant ★ ORIGINES : Françaises, Italiennes.★ NATIONALITÉ : Anglaise. ★ STATUT CIVIL : Parfaitement consciente que dans la vie, il y a deux clans : celui des stupides, celui des raisonnables. S'engager dans une relation réductrice où l'autre représente un supposé " tout " inintelligible, je trouve ça si pitoyable. Je suis sensée donc, libre comme l'air que nous respirons. Avant tout : imbuvable.★ EMPLOIS : J'étudie la psychologie, l’anthropologie et la zoologie de quoi prétendre être érudit. Faux semblants. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : Orgueilleuse - Moqueuse - Emmerdeuse - Franche - Pragmatique - Révoltée - Féministe - Optimiste- Courageuse - Provocatrice - Absolument naturelle ★ GROUPE : Pride.

~ J'ai peur des clowns, des marionnettes, des pantins et des poupées Barbie. Ils me filent la chair de poule. Leur petit corps, leur sourire figé. Grisant. ~ Ne supporte pas les films d'horreur, toute cette hémoglobine qui gicle de toute part sans laisser place au réalisme, officieusement : ça me fait peur, tout simplement, seulement fielleuse comme je suis, je ne peux me permettre d'être charriée. ~ Je déteste les gandins, vous avez bien lu, bien vu : je les ai en horreur. Leur petit look loose propret leur donne un air gay qui rebute les demoiselles à défaut de les attirer. Du moins, qui a tendance à attiser ma moquerie. ~ Je suis cinéphile, les répliques cultes ça me connait. ~ Je déteste les hommes , je déteste les femmes. Je me déteste souvent. Oui, n'appréciant guère ce que renvoie mon miroir ni même ce qu'il ne renvoie pas. ~ Maniaque, j'essuie mes chaussures - en pleine rue- lorsqu'elles sont tachées.~ J'ai certains TOC, on dit que je me tords le pouce une bonne dizaine de fois par minute, que je frappe du pied lorsque j'entre dans une nouvelle pièce. Jamais remarqué. ~ J'apprécie la bonne musique, rien de tel que le silence. ~ Mon langage est très très très² fleuri.~ Je parle trois langues : Français, Italien et Anglais.~ J'ai un chien de dix sept piges et une hyène de 24 piges mais, on les appelles communément des frangins, j'ai toujours pas compris pourquoi. ~ Je n'ai jamais eu de petit-amis que ce soit officiel ou officieux ~ Madone à mes heures perdues. Je préfère faire du pédalo que m'envoyer en l'air. Chacun ses tripes. ~ Je vous emmerde tous autant que vous êtes. Pas de favoritisme.



~ forget my name.
PSEUDO/PRÉNOM : Louve, Lou ★ ÂGE : terrien ? ★ OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : Remerciez Bazzart ★ AVIS/COMMENTAIRES :Je pourrais tout simplement y élire domicile. J'aime le design épuré ★ AUTRES : Si quelqu'un souhaite m'adopter, j'exige une dote de nutella

Mes talons claquent le sol, fanfaronnent et me les brisent. Je triture l'asphalte en ligne droite, j'ai la démarche d'un cachalot. Je glisse, je glisse, glisse sur la banquise. J'ai mis des chaussures de filles, dingue. Le destin est un couillon, il me nargue avec un sourire. Ma chance quant à elle, édentée, se contente d'être crispée. Le vacarme assourdissant de cette maudite paire Minelli s'arrête devant une imposante porte en bois, trente centimètres d'épaisseur à forcer avec une sacrée tête de bufle. Profonde inspiration, longue expiration. Courage étouffé à deux mains, mental de guerrier. Je pousse, je pousse, pousse sans rien ouvrir. Bordel de merde, elle est blindée ? « Puis-je ?» Mes iris se fixent dessus, kalachnikov gros calibre, non, non, non, c'est un travail de femme, vous ne pouvez pas. Seconde tentative, échec cuisant. Orgueil comme arme d'appoint, je réitère et, sans surprise : rien. Zéro. « Puis-je ?» Encore. Je souffle, j'arbore un sourire de circonstance. « N'insistez pas, elle est bloquée» Pression ridicule, la porte s'ouvre en fracas. Echec et mate, tu pues ma pauv' Mélie.

Je me faufile, les escaliers se dressent tels un Everest revisité. Je n'ai jamais été douée en escalade, le sport c'est pour les cons, c'est connu. Je m'engage, élévateur en panne, chance portée disparue, godasses à talons, conclusion : je suis née sous une très mauvaise étoile. Réflexion avortée, je m'élance dans l'ascension d'un pic vertigineux, cent quarante six marches, j'ai compté. Toc, toc, toc. - Qui est là ? - C'est Deschamp. - Deschamp qui ? - Elle Deschamp de la montagne à cheval...« Salope, ouvre, n'oublie pas que tu te maries aujourd'hui » mélodie de serrures qui s'enclenchent, hit de l'été, ce son va faire fureur. « Je ne peux pas » elle ne peut pas quoi ? « Je ne peux pas me marier, Madame Tarot m'a stipulé que les planètes étaient contre cette union » les calamars sont aussi contre cette union ? « Tu sais combien elle est fiable » ouai, du genre : à zéro pourcent. Zéro + Zéro = tête à toto.

Un sourire prend en joug mes lippes, stupide, ai-je vraiment un matériel génétique en commun avec cette huître ? Je soupire, je n'ose même pas entrer. Le maire va certainement raccrocher son écharpe, rendre les clés de la ville et, sauter du haut d'un pont. Mathilde, un peu de jugeote. « Papa va chier une durite, maman quant à elle : un arc en ciel. Tu comptes vraiment lui faire ce plaisir ? Elle n'attend que ça » faux. Madame Tarot a peut être raison. Madame Tarot, bordel, d'où est-ce que c'charlatan a sorti ce pseudonyme ? Lamentable. « Tu te rends compte que ton fiancé tout sourire , vêtu d'un smoking, est posté devant cette putain de mairie à t'attendre alors que tu veux la lui faire à l'envers ? » bouche en coeur, menton qui convulse, larme à l'oeil. Génial, elle va geindre. J'esquisse quelques pas en arrière : « T'as au moins noté qu'il a fait l'effort de se mettre en smoking alors que ça le fait paraitre deux fois plus petit et sacrément compressé ?» hochement de tête, petit reniflement. Assez, je n'en peux d'jà plus. « Fais comme tu sens, débrouilles-toi pour niquer leur moral, moi je taille.» J'ai mis des talons, couillonne. Effort désuet. Déprime. Saloperie de frangine.

Je décris des gestes, de grands et larges cerles, j'adopte la respiration gros balourd, la respiration baleine mais, mon anxiété, cette chienne, me joue des tours.« Gros tas de chie d'éléphant !» mon cadet, dix sept ans, soixante kilos d'emmerdes concentrées dans un bon mètre quatre vingt cinq. Saluez la métastase sur patte. « Tu veux aller vivre avec oncle Norbert aux States sous pretexte qu'il t'en a fait la demande ? Crève. Bon, quand est-ce qu'on fait nos valises?» son regard s'illumine, quelques papiers à régler et je pourrais étudier ce qu'il me plait, où il me plait. Remercions tonton Norbert d'être un généreux donataire à l'université de New York. Un rictus balaie mes sourcils. Je ne sais pas si je vais me faire à la vie là-bas. Et puis, oncle Norbert qui tient tellement à ce qu'on le rejoigne avec Louis. Je sais pas, ça me déroute. « Tu pourrais faire de la place » pardon, minus ? « Va fanculo » , il grogne : « Classe, très classe » mon majeur apparait comme par magie pile en face de ses mirettes : « Aux dernières nouvelles, je suis née trois ans avant ce qui - logiquement- fait de moi ton ainée mais, comme t'as aucune logique » il me pousse, je souris. «On crève d'chaud dans ce cockpit » mon doigt appuie sur le bouton ventilo : « Monseigneur est satisfait ». Le pire, c'est que oncle Norbert ne nous a vu que deux fois dans toute sa catin de vie. C'est oncle et non pas " inconnu " Norbert parce que chaque année, il nous envoie des sommes d'argent pharaoniques. On est chouchoutés. Pourquoi ? On s'en fiche, les billets verts sont toujours bienvenues.

«T'sais, Louis, ça me parait tellement bizarre, tout cet intérêt qu'Oncle Nor...'fin, que cet homme nous porte » ses yeux en soucoupes me fixent ahuri, le morveux. Comment je suis passée du merveilleux Oncle Norbert au simple Monsieur ? Excellente question, évolution insidieuse, interrogations disgracieuses : que nous veut-il ? Sous ses battements de paupières affectueuses, ses paroles cajôleuses, ma curiosité est piquée. Psychopathe, pervers, fou furieux, parmi ces traits mon cerveau balance. « Ramasses ta carcasse, on va à la plage » comment, je sais pas, on a atteri dans les Hamptons. Jouer les gosses pourris gâtés sur commande, c'est pas très dur, en revanche, tenir une conversation fructueuse avec ces pastèques siglées Dior qui puent Chanel N°5, c'est quasiment impossible. Risible. « Evidemment, morpion, t'as pas l'choix » Le gamin me suit au train, bien, charmant toutou. Finalement, c'est bien d'avoir un petit frère, magnifique invention. Couché ! « Si maman... » Gamin. « Maman est bien contente de s'être débarrassée de nous, pa' aussi. Maintenant, petit, t'es sous MA responsabilité alors kiffes et ferme-là »« Sorcière ». Voyons, voyons, respecte-moi :« Les gnomes de ton âge, ils aiment la plage. Ils font des châteaux de sable, ils trempent leurs pieds dans l'eau, ils jouent avec des pelles et des râteaux mais, toi, toi t'es un cas. Le seul truc qui t'fais aimer c'est prendre du gras devant la télé. Quand tu feras 140 kilos, que tu seras diagnostiqué en obésité morbide, comptes pas sur moi pour t'aider à creuser ta tombe » . Rectification : les frères c'est nul. Mais ça, qui ne l'sait pas ?