hit me with your best shot

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Babydoll, hit me with your best shot.

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Amusé par la plaisanterie d’un compatriote, Siémon leva son verre en guise de soutien. Son rire franc vint se mêler à l’hilarité générale, et alors qu’il portait le liquide ambré à ses lèvres, une sulfureuse invitée vint se pendre à son bras puissant. Celle-ci buvait ses paroles depuis le début de la soirée et jouant de sa verve, le businessman l’attirait toujours plus dans ses filets. C’était le jeu et sa beauté charmeuse valait bien une douce nuit au creux de ses draps. Haussant les épaules avec détachement, il répondit d’une pirouette à la question indiscrète de son associé. Son regard clair se détacha de sa proie pour se perdre dans les méandres d’une conversation typiquement masculine. L’argent était bien évidemment au centre de toute discussion mais épuisé à l’idée de déblatérer sur sa réussite professionnelle, Siémon s’excusa avant de disparaître dans la foule accompagné d’une convive aux jambes interminables. Maitrisant parfaitement le jeu de la séduction, Silverberg avait attisé son intérêt et voilà qu’elle était prête à le suivre jusqu’au bout de la nuit. Par politesse et courtoisie, le couple éphémère stoppa sa course lorsque quelques businessmen les acclamèrent par de grands cris. Les soirées mondaines était si agréables quoi qu’ennuyeuses lorsque les jouets n’étaient pas à la hauteur de ses attentes. Siémon vint offrir une flûte de champagne à sa compagne alors qu’il préférait l’amertume d’un cognac. Perdue dans ses bavardages incessants, la jolie brune perdait patience. L’agneau ne devait pas fuir le loup si bien qu’il se plongea dans un mutisme troublant, peu à peu ses congénères les sortirent de la conversation et soulagé, Siémon se rapprocha de l’escalier principal. Une main appuyée vint caresser avec fièvre les hanches de sa douce et pourtant, à la vision d’une sirène, tout désir s’évapora. Sa chevelure blonde savamment emprisonnée dans une tresse négligée lui donnait un charme fou. Ce corps divin, enlacé dans une robe d’un rouge passionnel embrasa ses sens. Cette silhouette délicate, Silverberg la reconnaissait entre mille. Tant de fois il avait chéri ses courbes, tant de fois il l’avait aimé pour une nuit et voilà qu’elle réapparaissait devant ses yeux ébahis. Bells Levinson était d’une beauté parfaite qui avait fini dans ses draps plus d’une fois, mais avec elle, tout était différent. Il appréciait sa conversation et la mélodie de son rire cristallin. Depuis, leurs derniers ébats, Siémon ne lui avait pas donné de nouvelles, de peur que des bribes de sentiments passent avant tout désirs lubriques. Mais ce soir, il était impossible de lui résister et abandonnant le corps d’une femme devenue trop fade à ses yeux, il s’approcha de son ange avec détermination. Bells lui tournait le dos, mais peu importait, alors qu’il se plaçait doucement auprès d’elle, quelques mots suaves s’échappèrent de ses lèvres. « Je suppose que le succès de cette soirée te revient de droit. » Puis, glissant subtilement ses doigts puissants sur sa peau nue, libérée du tissu par une échancrure affriolante, il rajouta dans un murmure. « Tu es scandaleusement séduisante ce soir. »

Citation :: my inhibition's gone away
I feel like sinning
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WT/ SIÉMON SILVERBERG & BELLS LEVINSON ★ JULY 2012
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Le mois de juillet foisonnait de soirées mondaines toutes aussi semblables les unes que les autres, mais bien que similaires la présence était quant à elle de primeur. Présente à l'Hampton's Hotel pour l'une de ces fameuses soirées, à la teneur négligeable, j'abordais les couleurs requises de cette nuit, rouge et noir. Mon rendez-vous était quant à lui habillé tout de noir avec une subtile touche de rouge au niveau de sa cravate s'accordant aussi bien avec ma robe qu'avec le reste des convives. Il était l'un des PDG d'une nouvelle société fraichement associée à celle de mon père. Une alliance qui rapporterait des millions selon les dires de ce dernier et donc non insignifiante. C'est pourquoi il m'avait convié à l'accompagner à cette soirée afin de faire plus ample connaissance, dans l'idée bien évidemment que je puisse me stabiliser sentimentalement avec un homme. Cela les avait toujours, dans un sens, frustré que je ne leur ai jamais présenté un futur mari potentiel. Les manières peu subtiles de mes parents quand ils me jetaient dans les bras d'un nouvel associé n'avaient jamais été fructueuses, et ne le seraient probablement jamais. Le fait étant que je n'arrivais pas à trouver l'homme qui pourrait égayer mon envie de conquérir, et ma défaillance des sentiments jouant aussi pour beaucoup.

Je riais poliment aux plaisanteries salaces de mes partenaires de discussion tout en portant ma flûte de champagne à mes lèvres. Bien qu'appartenant depuis toujours à ce monde, à cet élite, je n'avais jamais apprécié cet art de présomption et de prétention que savent si bien jouer ces hommes et femmes aux comptes banques rocambolesques. Mais j'avais toujours su jouer la transparence, feignant d'un sourire en coin et d'un hochement de tête. L'hypocrisie, sans doute le comportement le plus présent dans ce monde, et je n'en faisais pas défaut. Je délaissais le bras de mon compagnon de soirée, remuant faiblement mon poignet tenant ma flûte pour lui faire part de mon intention. Il hocha rapidement la tête avant de repartir de plus belle dans sa conversation. Je marchai aussitôt vers un petit salon à l'abris de tout ce monde, dérobant au passage à l'un des serveurs une autre coupe. « Je suppose que le succès de cette soirée te revient de droit. » Cette voix, je l'aurais reconnu entre mille. Je me retins de sourire, prise d'amusement par sa présence et son audace de venir à ma rencontre après un mois de silence. « Tu es scandaleusement séduisante ce soir. » Alors que ses doigts touchaient ma peau, je fus parcourue d'un frisson le long de mon échine. Je me retournais vivement, faisant face à Siémon. Son charme n'avait toujours pas disparu, il en était étrangement d'autant plus désarçonnant qu'il ne l'en était auparavant. Mais je ne laissais rien transparaître, laissant mes traits de visage inexpressif face à sa venue. « Ne te méprend pas Siémon, je ne suis pas libre ce soir, ni aucun autre soir d'ailleurs. » soufflai-je calmement, un sourire espiègle au coin des lèvre.

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Séduisante, superbe, les mots demeuraient faibles face à tant d’éclat. Un léger et malicieux sourire se dessina sur le visage du jeune homme qui dévorait sa belle d’un regard emplit d’appétence. Bells était si désirable et en un instant, il réalisa que son aura distançait toutes celles des autres femmes présentes ici ce soir. Haussant les épaules avec désinvolture, il se surprit à la toiser davantage, appréciant ses courbes alléchantes dissimulées par une soie qui était à son goût, visiblement de trop. Siémon porta le verre à ses lèvres si bien que le liquide ambré vint lui brûler la gorge, un mal salvateur certes, mais ce soir, il ne trouverait pas plaisir dans l’ivresse. L’appel de la chair était plus fort que tout. Alors que ses doigts habiles parcouraient sa peau de porcelaine, son ange de douceur, ne pût s’empêcher de laisser échapper un frisson éphémère. Cette faiblesse le ravit. Lorsque Bells vint lui faire face, elle plongea son regard clair dans ses obsidiennes enflammées et inexpressive à souhait, quelques mots s’échappèrent de ses lèvres maquillées. « Ne te méprend pas Siémon, je ne suis pas libre ce soir, ni aucun autre soir d'ailleurs. » Amusé par sa répartie plus badine que cinglante, le jeune businessman laissa échapper rire franc. Visiblement, son absence l’avait refroidie et contre toute attente, Siémon réalisa que la colère d’une femme blessée était le plus souvent impardonnable. Cette lionne avait attendu de ses nouvelles depuis plus d’un mois, en vain. Silverberg, silencieux, avait tenté d’oublier la pureté de son regard, assouvissant chacun de ses désirs en compagnie d’autres sirènes. Quel manque cruel de savoir-vivre et pourtant, s’attacher à elle serait une erreur, une véritable bêtise. Eprouver, ressentir, désirer, on parle ici de sexe et non pas d’amour, l’amour est pathétique, futile, illusoire… Ne refreinant aucunement ses ardeurs, Siémon diminua quelque peu l’écart douloureux qui se trouvait entre leurs deux corps. Bells ne lui en voudrait pas longtemps, il saurait la faire changer d'avis. Ignorant cette once de jalousie, qui lui dévorait les entrailles, de la voir au bras d'un autre homme, il ne laissa toutefois rien transpaître. Puis, toisant avec insistance la beauté de sa peau dénudée, il renchérit calmement. « Ce n’est pourtant pas le discours que tu tenais la dernière fois … ni même la fois précédente… » Conscient de jouer sur la corde sensible, Silverberg contourna sa belle, avant de se rapprocher une nouvelle fois de son corps frissonnant. Frôlant sa peau de lait d’une main adroite, il lui murmura quelques mots. « …. Et je dois t’avouer que tout ça me manque …»

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WT/ SIÉMON SILVERBERG & BELLS LEVINSON ★ JULY 2012
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Je retenais mon souffle le temps d'une demi-seconde alors que ses doigts effleuraient toujours avec habilité et douceur ma peau nue. Son regard qui autrefois m'hypnotisait tant, me transportait dans un autre univers, me rendait de marbre aujourd'hui. Ou du moins je m'évertuais à ne pas me laisser à nouveau happer par ses yeux perçant. Je ne me laisserai pas une nouvelle fois influencer par ses soi-disants charmes. À l'origine, il était exactement le modèle d'homme que je fuyais, Dom Juan à souhait, arrogant et désinvolte comme pas permit, outre son physique des plus avantageux -sans conteste- il n'avait pour ainsi dire rien d'attrayant à mes yeux. Et pourtant. D'une façon tout à fait subtile et mystérieuse il avait réussi à s'immiscer dans ma vie tout un mois durant, conquérant inexplicablement une partie de moi. Je m'étais familiarisée à ces folles nuits passées entre ses bras, à nos discussions interminables sur l'oreiller avant de repartir de plus belle dans nos ébats plus intenses au fil des jours. Il s'était irrémédiablement emparée de moi sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit. Mais aussitôt qu'il fut entré dans ma vie, qu'il disparaissait sans laisser un mot, m'abandonnant face à la dure réalité d'une vérité douloureuse. « Ce n’est pourtant pas le discours que tu tenais la dernière fois … ni même la fois précédente… » Je fronçais machinalement les sourcils, mes lèvres se pinçaient dans un rictus et mes doigts se crispaient aux dires de Siémon. Son impertinence avait la fâcheuse manie que de jouer avec mes nerfs. Quant à sa désinvolture, elle m'agaçait un peu plus chaque secondes qui s'écoulaient. « …. Et je dois t’avouer que tout ça me manque … » Une fraction de seconde j'eus comme un pincement au coeur avant de reprendre mes esprits, il ne m'embobinerait pas encore une fois avec ses belles paroles et sa prestance ravageuse. Je ne lui offrirai certainement pas ce plaisir. « Je ne suis pas un jouet, et encore moins à ta disposition. » Je le scrutais du coin de l'oeil, restant immobile et insensible à toute approche lascive de sa part. J'avais moi même une fierté, une fierté qu'il avait ébranlé en jouant avec moi, avec mes sentiments. Je n'étais pas prête de lui pardonner ce faux pas. « Trouve toi donc une proie plus réceptive à tes charmes, car ici tu fais fausse route. »

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Bells demeura de marbre et surpris par une telle attitude, il observa cette jolie poupée qui le toisait avec mépris. Son égo en avait pris un coup certes, mais à quoi bon se mettre dans de tels états ? Siémon feignait de ne pas comprendre cette dure réalité et pourtant, celle-ci vint le frapper de plein fouet. La voix habituellement cristalline de Levinson, se voulu froide et distante. Et sans y mettre les formes, celle-ci répliqua. « Je ne suis pas un jouet, et encore moins à ta disposition. » Sa mâchoire se serra avec force et alors qu’il savourait une nouvelle gorgée d’alcool, il ajouta, avec désinvolture et détachement. « Ce n’est pas ce que j’ai dis. » Certes ses courbes enivrantes avaient le don de le rendre fou et malgré toutes les nuits qu’ils avaient partagées, Siémon ne considérait pas Bells comme un vulgaire objet. Cette image l’attrista d’ailleurs. Cette jeune femme se voulait lionne et visiblement insensible à ses propos, elle se permit de renchérir. « Trouve toi donc une proie plus réceptive à tes charmes, car ici tu fais fausse route. » Deuxième assaut, cette fois-ci plus douloureux que le précédent, visiblement, Siémon n’avait plus rien à faire ici, enfermée dans une bulle, Bells venait de couper court à leur conversation. Le jeune homme ne s’avoua pas vaincu pour autant, mais refroidi par les attaques venimeuses d’une assistante blessée, il préféra éviter toute phrase déplacée. Silverberg déposa son verre sur une petite table qui trônait au centre du salon privé puis, alors qu’il se rapprochait d’elle avec assurance, ce fût à son tour de répliquer. « Je ne te ferais pas cet honneur. Ces mondanités me fatiguent. Je te souhaite de passer une excellente soirée Bells. » Un léger signe de tête vint parachever ses propos et alors qu’il la contournait, sans lui prêter une réelle attention, un sourire malicieux se dessina sur son visage. Le jeune homme traversa la pièce, ses iris se posèrent sur sa proie précédente, qui attendait un geste de sa part pour pouvoir enfin le rejoindre. Le businessman l’ignora superbement, désappointé par l’attitude de Levinson. N’ayant plus le goût ni même l’envie de rester, Siémon passa la porte principale avant de se retrouver sur une terrasse superbement éclairée. Choisissant la pénombre, il s’adossa contre un mur avant d’allumer une cigarette. Avec douceur, il la porta à ses lèvres, encore songeur des propos de son interlocutrice.