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 No more Lovesongs - Feat Anatole

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MessageSujet: No more Lovesongs - Feat Anatole   No more Lovesongs - Feat Anatole EmptyJeu 5 Juil - 0:10




So I follow you around - Not a word from you. You can even hear my heart break

Louis a toujours de merveilleuses idées, des lubies qui me prouvent qu'il est probablement né sans encéphale. Ce troll n'a rien dans l'crâne que la fumée des cigarettes qu'il enchaine à longueur de journées. Je disais, Louis a toujours des plans foireux sous le coude, du moins, lorsqu'il en a. Parce que la plupart du temps, mon frangin est aussi sociopathe que je ne le suis. Evidemment, depuis que nous nous sommes installés dans les Hamptons, il semblerait qu'il se soit découvert un penchant pour l'humanité et donc, ses semblables : les stupides limités. Je souffle, je grogne, j'aimerais procéder à un fratricide, là, tout de suite. J'imagine les diverses manières d'attenter à sa vie : couteau, ceinture Mango, mes mains que je viens tout juste de manucurer donc à oublier, mes pieds ( tuer avec des pieds, je suis certaine que c'est possible), encore le couteau, éventuellement des ciseaux, un pinceau - dans l'oeil, pourquoi pas-. Mes talons frappent le sol alors que l'angoisse plante son drapeau, je suis debout, nunuche d'un nouveau genre à buller devant son dressing. Je bulle, exactement, non pas parce que le choix est vaste mais bien parce qu'il est porté disparu, Monsieur le choix. Merde de chien, un coup part, tout seul, spasme, réflèxe. La porte souffre, mon orteil aussi, mes nerfs se tortillent, j'ai envie de hurler de fureur. J'ai cédé à ses yeux de cocker moribond, je n'ai rien pu faire qu'accepter sa dernière volonté. Saloperie de frère, les parents ne comprennent pas qu'un enfant, c'est amplement suffisant, ils n'avaient qu'à acheter un chien pour palier leur envie d'avoir un troisième gosse, n'importe quoi. J'ai mal à l'orteil, putain. « Tout cet enthousiasme, morpion, t'as un plan cul, hein ?» un sourire étire ses lippes alors que mon envie de lui en foutre une monte crescendo, crasseux. « T'as rien à mettre ou quoi ?» T'as rien à mettre ou quoi, ça s'voit, non ? Imbécile. Je n'ai jamais rien à enfiler. Les vêtements c'est le cadet de mes soucis, figure-toi, je me retiens de balancer alors que je chope la première guenille qui passe sous ma main, trêve d'hésitation, après tout, Kate Moss s'habille comme une chiasse et est - pourtant- considérée comme une icône. De toute, je m'en tape de savoir si je suis bien habillée, l'important c'est de ne pas y aller nue. Réflexion de loser. « Qu'est-ce que tu fiche là à m'mater, t'as d'jà choisi les godasses que t'allais mettre ? » je lui pose une colle car Louis prend plus de temps à savoir qu'elles chaussures il va porter qu'il n'en passe sous la douche, c'est un concept, celui des pseudos hygiéniques. Et bien, non, Louis a déjà pris le soin de les chausser. Je le toise, bordel, lui au moins ressemblera à quelque chose. Remarquez, je ressemblerais ,quant à moi , à une chose. Merveilleux. « Où c'est qu'elle à lieu ta putain de fête ?» je crache, enfilant sans ménagement la " robe ". Noire, la robe car visiblement je suis en deuil, mon sens de la mode - qui n'a jamais réellement existé- est mort, paix en son âme, vieil ami. « Lake Spring, la maison là , c'est la fille Korsh qui organise, j'crois » tiens donc, ils viennent de se faire cambrioler, ils font siffler nos oreilles parce que c'est tout bonnement une catastrophe mais, leur gosse n'en a rien à cirer, elle fête joyeusement son malheur. Les riches, décidément, une espèce à part. « J'espère pour ta tronche qu'il n'y aura pas de débordements, de toute façon, duchmolle, tu fais tes trucs, je fais les miens -séparément-». C'est quoi ce rictus qui balaie furtivement son visage, culpabilité ? « Bobby vient » il me chie quoi, ce minus ? Bobby, c'est le garde du corps que Norbert paie pour nous tenir compagnie le soir, depuis que l'aut' bande de poules aux oeufs d'or ont été " volées ". Pour moi, une mesure de sécurité absolument obsolète, pour Norbert, Louis - ce vendu- et Bobby, absolument nécéssaire. Des tapettes. « C'est la fin des haricots. Bon, on racle » je sors, lançant un dernier regard dans le miroir. Je suis une goule, il ne reflète rien. Rien de rien qu'une énorme déception, l'habitude. Je me salue du majeur et emporte avec moi l'autiste qui me sert de frangin. La destination est atteinte plus tôt que prévu, un regard dans ces miroirs de merde que les fabriquants nous foutent dans toutes les caisses, Seigneur, sans commentaire. Je descends de la bagnole, un bolide qui consomme, assomme et détruit l'espoir des écologistes. « Tchô, j'te connais plus jusqu'à , disons, 3 heures du mat' ?» ça me fera des vacances, je jette un coup d'snoeil à ma montre, chic, modèle sport, j'ai rien compris à la vie : « Tu penses copuler jusque là ? Mon frère est un athlète et je ne le sais même pas » une boutade se perd sur son épaule alors qu'il s'empresse de se fondre dans la masse. Génial, y'en a déjà qui sont morts. Je titube, slow mow, la musique est à s'tirer une balle, qui a dit que les richards avaient de très bons goûts ? Chiure. Par je ne sais quelle opération du St Esprit, je me retrouve pile devant le bar, open-bar, Ricards mes bons, ou pas. Chambord, Bocaj, Pégase et ses paillettes d'or, ils font la fête comme des ploutocrates sa mère. Mon Dieu, question existentielle : Vodka ou Whisky ? Ni l'un, ni l'autre, ce soir, Coca- moi, j'fais la fête comme une pauvre, soda powaaa- Cri de surprise,damn, Bobby « J'ai failli casser ma pipe, Bobby. Plantez-vous quelque part, buvez, prenez la poussière, tenez, faites la plante dans c'coin là-bas et n'intervenez que si vous trouvez que quelque chose cloche, d'accord ? » Il hoche la tête, brave bête, armoire à glace, cent kilos de muscles saillants prêts à dévisser des crânes, ancien Marins donc, bon, on rigole pas avec ce genre de specimen. Evidemment, qui dit fiesta, dit pleins de parasites, qui dit fiesta, dit Leroy. Parce que Leroy est partout, genre PARTOUT et que, parfois, même dans mes rêves il ramène sa bosse, saloperie. Inconsciemment, mes mains tentent de dompter ma chevelure. J'aurais dû me maquiller. J'aurais dû , j'sais pas , je n'aurais pas dû venir. Clignement de paupières infime, il a déjà les yeux posés sur moi, me regardes pas comme ça, petit con. Clignement de paupière, je suis accroupie derrière le bar à tenter de l'éviter. De quoi j'ai l'air. Clignement de paupière, au dessus de moi, je vois sa putain de face. Clignement de paupière, je deviens invisible. Tiens, râté. « Non, je ne veux pas savoir » je crache, lui coupant la chique. La chance n'a aucune idée de qui je suis, apparemment .
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Anatole Leroy

Anatole Leroy

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INSCRIPTION : 03/07/2012
CRÉDITS : mistaken
AVATAR : RJ King
STATUT : Sans demoiselle fixe.
EMPLOI : Créatif dans l'agence de pub de papa. En attente d'une très prochaine promotion.
PÉCHÉS MIGNONS : queen, l'attention des autres, l'argent, la mode, les mannequins (féminins, surtout), paris, le café, les espaces vip, ma guitare, le chocolat (le lait uniquement, simple).
PSEUDO : ironic (lise)

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MessageSujet: Re: No more Lovesongs - Feat Anatole   No more Lovesongs - Feat Anatole EmptyJeu 5 Juil - 3:57

Encore une fois, pour ne pas changer à la tradition hein, Eugénie déboula dans ma chambre en sautant presque de joie. Je hausse un sourcil en la regardant avant de lâcher un sempiternel « Quoi, encore ? » Ma cousine pose son séant sur mon lit sans avoir attendu que je lui en donne la permission, ce qui me fait pincer les lèvres mais je ne dis rien, j’ai tendance a laisser passer beaucoup trop de choses avec elle d’ailleurs, faudrait que je me raffermisse. Elle me tend son iPhone et je l’attrape, c’est une de ses amies qui lui parle de la prochaine fête, la prochaine « place to be » quoi dans les hamptons. Elle est conne ou quoi, je l’ai reçu en vingt exemplaire ce texto. Je soupire et lui rendant le téléphone portable, je me lève et lui fait un signe de tête pour qu’elle me suive. « Et t’espères qu’on aille là-bas ensemble, c’est ça ? » L’envie de la planter est irrésistiblement forte mais j’ai tendance a me contrôler de plus en plus à ce niveau-là. Je file dans sa chambre, j’ouvre sa penderie et y jette un œil. Ouais ça va j’ai déjà refusé qu’elle prenne toutes ces fringues hideuses avec alors elle devrait s’en sortir, je la plante là et retourne dans ma chambre. Que je ferme. Quand la porte est fermée elle sait qu’elle n’a même pas intérêt à essayer de crier derrière pour que je lui ouvre, on ne me dérange pas pendant que je deviens plus parfait encore. Le processus dure un certain temps mais au final je ressors plus parfait que jamais. Je fais toujours mieux, je n’accepte pas la régression, jamais. Eugénie est assise dans le salon avec un magazine, quand j’arrive elle lève les yeux sur moi avant de les reposer sur son magazine. Je me pose en face d’elle. « Lève toi. » Je lui demande, elle lève à nouveau les yeux vers moi, soupire, pose son magazine sur la table qui nous sépare et se lève. Elle a mit une robe blanche, simple, des chaussures toute à fait assorties, ses cheveux ondulés sont lâchés, c’est pas mal. Je remarque sa pochette sur la table, avec une chaine argentée, ça va le faire oui. Je me lève en souriant, ah ça c’est pas courant c’est peut être pour ça qu’elle sourit aussi, tiens. « Bon aller on y va. » Je fais en avançant d’un pas vif, devant elle, elle me suit sur ses hauts talons, elle a toujours un peu de mal a marcher avec ça mais j’entends les bruits qu’ils font sur le carrelage, ils sont réguliers, au moins elle ne se casse pas la figure. Là je la planterais, c’est une femme ou non ? Qu’elle apprenne à marcher avec ça. On monte dans la voiture qui nous conduit jusqu’au lieu de la fête et en sortant de la voiture Eugénie manque de se casser la gueule, heureusement que mon bras était en face d’elle hein sinon elle ne se serait raccroché à rien la petite. Par contre, qu’elle recommence plus, je lui lance un regard noir avant de me détacher de son emprise. « Je ne veux plus te voir avant qu’on parte. » Aller, file, sale gosse. Je pénètre dans la grande pièce amenagée pour la fête et me retrouve envahit de personnes dont je ne connais pas le nom mais qui me salue comme si on se connaissait depuis des années. J’ignore une bon 90% de ses gens avant de me rendre au bar, d’abord je bois un truc et après on verra. Là, je vois Melisandre, bah tiens, je souris alors que la jeune femme se… Planque sous le bar. Ca ne m’étonne même pas, je m’approche, le regardant de haut alors qu’elle est dans la position parfaite pour admirer mes magnifiques nouvelles chaussures. « Non, je ne veux pas savoir » Pourtant elle devrait le savoir, je ne vais pas me gêner pour y mettre mon grain de sel, je souris, amusé par sa situation. Elle me fait presque pitié comme ça… « Tu cherches quelque chose ? Ta dignité, peut être ? » Dis-je d’un ton léger, je demande ensuite un verre au barman, ah ouais on est riche nous, on ne se sert jamais nous même. Je prends un whisky, pour commencer quoi, Non mais je ne compte pas finir dans le même état que Mélisandre hein, accroupi derrière le bar.
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MessageSujet: Re: No more Lovesongs - Feat Anatole   No more Lovesongs - Feat Anatole EmptyJeu 5 Juil - 12:16




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Je me liquéfie, je deviens cette flotte qui s'évapore à sa simple vue, c'est ses dents, trop rayonnantes, immaculées, parfaites, ouai, ce connard file une autre dimension à la perfection, la dimension Anatole. Mes lippes plient sous le joug d'un rictus d'exaspération, sérieusement ? Il pourrait , je ne sais pas, oculter ma présence en ces lieux, faire comme si sur terre ne rampait pas une certaine Mélisandre Pacôme-Lazard, en l'occurence : moi. Faire semblant, ça fait bien semblant un pourri-gâté. Ca fait semblant de sourire, ça fait semblant d'être content, semblant d'être attentif, semblant d'aimer. Ca doit surtout faire semblant d'aimer les choses qui, n'éveillent chez lui aucun intérêt particuliers. Bordel, je me mords la lèvre inférieure lorsqu'il crache son venin, sa morsure est mortelle, je sens déjà le poison se propager dans mes veines, je n'ai pas le choix, je suis mordue. Salop. Saligaud. Je cherche ma dignité, ouai parce que, avant de te rouler une pelle fioriture, j'en avais une. J'ai dégringolé dans ma propre estime. Mais, tu n'en sais rien, tu ne sais rien sur tout, tu es ignard, exactement, blindé contre tout ce qui donne du charme à l'existence. Je le crève du regard, ô comme j'aimerais lui faire bouffer ses cheveux. Nouvelle coupe ? De toute, je m'en fiche. « Nan, figures-toi, j'aide à ramasser la tienne » je crache, tout en me relevant brusquement. Le Barman me toise, je bouffe son espace personnel, bien, bien, je le lui rends mais, de mauvaise grâce parce qu'avec son égoîsme, je me retrouve à quelques dizaine de centimètres de la dimension Anatole. Je ne compte pas le laisser me narguer, j'ai de la répartie, moi. Putain. Je hèle le barman qui sert le saoulard , aussitôt, le verre de Coca me fait face, je sais, je te merde, petite joueuse. J'assume, je m'assume, je compte rester sobre. Si c'est pour me bourrer la poire et embrasser n'importe quoi, je préfère largement faire le plein de saccharose que le plein d'éthanol. Non, monsieur, je ne tiserais pas. La bouteille & moi sommes en très très mauvais termes. « Je croyais que t'étais ici pour les affaires...» bourde, j'ai pas dit que je n'en avais rien à faire de ce qu'il faisait dans les Hamptons ? Si, justement, quelle sacrée gaffe. Je me déteste. «...tu devrais te concentrer sur la paperasse, ça doit être dur de bosser dans la publicité, vraiment » l'ironie résonne, danse la lambada sur le zinc. Et moi, je m'enfonce, tout simplement. Bien comme il faut, bien comme il ne faudrait pas. Affligeant. J'ai la gorge sèche. Ils ont un problème de ventilation dans le coin ? Je m'éloigne, je grogne, parfaitement, je grogne : « Hey, vous là, j'ai dit Coca pas pisse, ce truc est infecte. Rajoutez-y des glaçons » pauvre employé qui n'a rien demandé. C'est la proximité d'Anatole qui déteint sur ma façon de m'exprimer. Vous aussi vous avez vu cet élan de méchanceté, n'est-ce pas ? Comment le louper, c'était puissant. « Tu sais, ne te sens pas obligé de polémiquer avec une croquante. Je suis persuadée qu'il y en a une ou deux qui aimeraient subir l'étendue de ta riposte à l'heure qu'il est » dégage, oust. J'ai assez de mal à assister à un événement pareil sans que tu ne viennes en rajouter une couche. Jolie chaussures, d'ailleurs. Jolis vêtements. La dimension Anatole, ouai. .
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MessageSujet: Re: No more Lovesongs - Feat Anatole   No more Lovesongs - Feat Anatole EmptyVen 6 Juil - 1:02

Touché, la carpette est exaspérée. Ceci dit elle aurait pu éviter de plonger sous le bar de la sorte, sa robe noire va devenir grise, et oui, la poussière mesdames, la poussière… Qui sait ce que ce barman a ramené sous ses chaussures discount à dix dollars, hein. Elle prend son temps avant de me répondre, peut être qu’elle cherche une réplique digne de moi ? J’en sais rien, en tout cas elle cherche et elle finit par trouver. « Nan, figures-toi, j'aide à ramasser la tienne » Ah oui, je n’ai aucun souvenir de l’avoir perdue pourtant. Mélisandre finit par se relever, sa robe est froissée, elle ne ressemble plus à rien et pourtant, elle garde son charme. C’est rageant, je prends une éternité à atteindre la perfection et elle elle se roule par terre et reste charmante. Du coup, ça m’énerve. « Trop aimable, Mélisandre. » je réplique, acerbe. Un faux sourire se plaque sur mes lèvres et ce qu’il y a de bien avec les gens riches, c’est qu’ont joue tous très bien la comédie et que mon sourire parait totalement vrai. La jeune femme commande un coca, petite joueuse. Je ne dis rien, puisqu’elle est de toute évidence déjà assez dérangée pour se jeter sur le sol à ma simple vue, il vaut mieux qu’elle ne touche pas à de l’alcool. Je prends mon verre et en bois un peu du contenu alors que Mélisandre essaie encore de me déstabiliser. « Je croyais que t'étais ici pour les affaires...» Touché. Ceci dit je note qu’elle a écouté ce que je lui ais servis comme excuse la dernière fois qu’on s’est rencontré. Hm, et qu’elle s’en souvient, de mieux en mieux. «...tu devrais te concentrer sur la paperasse, ça doit être dur de bosser dans la publicité, vraiment » Cette réplique ne sert absolument à rien, j’imagine qu’elle est supposée me déstabilisé mais franchement j’ai connu mieux en ce qui concerne Mélisandre, elle est fatiguée ou quoi ce soir ? Ou alors c’est à cause de son coca dégueulasse. La frustration se lit dans tous ses gestes, sa manière de parler au barman ou plutôt de l’engueuler pour avoir un coca digne de ce nom. Ma présence m’énerve et du coup ça me donne encore plus envie de rester planter là. « Quelle agressivité, ce soir ! » Je lance, ce qui risque de l’énerver encore plus. « Je ne bosse pas le soir, comme une grande partie de la population d’ailleurs. Tu apprendras ça quand tu auras un travail. » La joute verbale continue, elle s’énerve, je m’amuse, comme d’habitude jusqu'à ce qu’elle me plante-là parce qu’elle en aura trop marre. Je connaissais déjà l’issue de la partie avant même de commencer à jouer, c’est lassant, il n’y aucune surprise à force. « Tu sais, ne te sens pas obligé de polémiquer avec une croquante. Je suis persuadée qu'il y en a une ou deux qui aimeraient subir l'étendue de ta riposte à l'heure qu'il est » Oh oui, très certainement, elles crèvent toutes de jalousie mais sont bien loin d’avoir le talent de Mélisandre pour la réplique acérée, celle qui finira par me déstabiliser, vraiment. Mais pour le moment elle s’échauffe elle n’est pas à fond, pas encore, elle espère que je craquerai le premier et que je la laisserai en effet tranquille. C’est bien mal me connaitre. « Oh très certainement mais elles pourront encore attendre longtemps, les américaines n’ont pas assez de talent pour me répondre, toi non plus ceci dit, mais tu te défends bien, petite. » Aller, continue, un jour tu réussiras peut être a me faire tanguer un peu, mais ce ne sera pas demain la veille, évidemment.
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MessageSujet: Re: No more Lovesongs - Feat Anatole   No more Lovesongs - Feat Anatole EmptyLun 9 Juil - 3:55




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Figée, suspendue à ses lèvres, je me surprends à le fixer, longuement. C'est peut être ce fichu temps qui se moque amoureusement de ma personne, je me sens bête de foire, exactement, à chaque fois que je me retrouve à bonne distance de cet espèce de dégénéré guindé. Courir, peut être devrais-je courir dans l'autre direction. Prendre mes jambes à mon cou, l'insulter sans gêne et ensuite, prendre mes jambes à mon cou. Seulement, pourquoi fuir lorsque l'on peut insulter et rester, hein ? Mon orgueil finira un jour par me tuer. Je serre le verre entre mes mains, une furieuse envie de lui jeter le liquide au visage me submerge, non de non, ce serait du gâchis. Effectivement, je suis agressive, mal lunée, particulièrement hargneuse mais, la faute t'incombe, mon bon Anatole. Toutes les crasses qui ont lieu sur terre sont à imputer à ta versatile personne. Tous les maux du monde, façonnés entre tes mains. Stupide idée, à quoi pourrais-je ressembler si je venais à passer entre ses mains ? Que ressentirais-je sous son toucher ? Mes yeux se portent sur ses métacarpes, s'attardent sur les veinures qui tracent d'étranges delta sous une peau translucide quoique quelque peu halée. Silencieuse, amorphe, je me laisse perdre dans la contemplation de mes chaussures, affreuses, probablement, hideuses à ses yeux. Le suis-je aussi ? Hideuse à ses deux pauv' billes bleues ? Certainement. Je fais tâche dans le décor. Excusez, disons que c'est le décor qui fait tâche, le décor et ce qui se trouve autour, Leroy compris. Leroy avant tout. Leroy de la jungle. Je déglutis avec difficulté lorsque ma répartie me revient en boomerang en plein visage, je m'y attendais pas à celle-là, toute étourdie je lance tentant de sauver un minimum les meubles : « Je suis jeune, j'ai le temps » parfaitement, je suis jeune contrairement à lui qui fait office de papi au milieu d'adolescents boutonneux mais bourrés de fric. Je parle, il fait quasiment office de divinité et, ce ne sont pas les deux poules pulpeuses qui le dévorent du regard qui iraient dire le contraire. Absolument pas. Mémo, penser à : ne plus lui adresser la parole, ne plus le regarder dans les yeux, ne plus penser à lui même quand il se trouve tout près, ne plus boire de Coca lorsqu'un bar blindé d'alcool me fait face. Trop de résolutions s'enchainent, ça m'exaspère. Petite, moi ? Connard. Cul -presque- sec, le soda bu, j'essuie mes lèvres d'un revers de main tout en portant mon attention sur sa seigneurie. Je suis petite alors, hein ? La dernière résolutions vole : « Une larme de tequila , buddy. » Les américains ne se défendent pas aussi bien que l'anglaise aux origines frenchies que je suis : comment dois-je le prendre ? Mal, moi, je décide de le prendre mal parce que je suis incomparable parce que je suis Mélisandre Pacôme-les-autres, capiche ?! D'un verbe anglais, je passe à un débit français parce que je le vaux bien : « Pas assez de talent ? Ecoute-toi parler, Anatole. D'ailleurs, je suis aussi petite que ton humilité mais, j'espère qu'elle grandira avec le temps même si, je la soupçonne d'être atteinte de nanisme » rèche, j'humidifie mes lèvres, je déteste qu'on s'en prenne à mon âge, mon physique, c'est bien bas. De toute façon, Leroy rase les paquerettes et, il semblerait que je sois aussi morveuse qu'il peut l'être du haut de ses 24 piges dorées. Je décide de déguerpir, je n'ai pas besoin qu'un merdeux vienne pomper mon air, je suis égoïste, mon air , je ne le partage pas avec lui aussi mignon soit-il. « Sur ce, mon brave, je te laisse méditer ces quelques paroles.» .
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