STARRING RUBY ALDRIDGE BY TUMBLR.

Octavie Merilynn, McCaverish

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ÂGE : 21 ans et tous mes idéaux écroulés. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 17 novembre 1990, Édimbourg ★ ORIGINES : Écossaises, irlandaises et suisses. ★ NATIONALITÉ : Britannique. ★ STATUT CIVIL : en partenariat domestique avec mes clopes ★ EMPLOIS : "prodige de la musique électronique britannique", d'après les spécialistes, mais le simple terme de Dj résident au Webster Hall me suffit. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : Réservée, affable, autodidacte, curieuse, franche, intuitive, opportuniste, calme, pince-sans-rire, a le rire facile, empathique, farfelue, méfiante, excessive, impulsive, chaleureuse, souriante, simple, malicieuse ★ GROUPE : gluttony.

001Issue d'une famille de bons vivants, Tavie a toujours fait particulièrement attention à son alimentation. Bien que cette dernière soit des plus saines, Tavie ne peut résister au beurre de cacahuète et en mange à toute heure. 002 Elle a étudié la littérature deux années à la fac avant de quitter son Écosse natale pour emménager à New york 003 Fan inconditionnelle de la new-wqve, cold-wave, post-punk 004 Elle parle couramment l'anglais et l'allemand 005 Ses auteurs favoris sont Milan Kundera, Beckett et Poe 005 Elle a la frousse des poules depuis qu'une l'a attaquée lorsqu'elle avait 7 ans. 006 Elle s'est fait tatouer le surnom de sa sœur décédée, Mimy, sur son poignet gauche 007 Elle a fait 12 ans de piano au conservatoire, elle possède d'ailleurs une collection impressionnante de synthétiseurs 008 Elle fume beaucoup trop 009 Comme toute Écossaise qui se respecte, elle supporte très bien l'alcool, et reste fidèle à la tradition familiale: "Un bon Scotch pour égayer les matinées grisâtre !" 010 Tavie a très tôt pris l'habitude de siroter bruyamment ses sodas à la paille, devenue adulte, elle a remplacé le soda par de l'alcool. 011 La jeune fille est adepte des expériences culinaires. 012 Elle ne peut sortir s'en s'être parfumée



~ forget my name.
PSEUDO/PRÉNOM : indiandoe/Marie. ★ ÂGE : 18 ans. ★ OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : par la pub sur bazzart. ★ AVIS/COMMENTAIRES : vous prenez ce et le multipliez par 3000000000000000000 !. ★ AUTRES : j'aime bien commencer une fiche en ayant un lien ou deux déjà construit, donc si ça intéresse quelqu'un, ma boite est mp vous est toute ouverte (a) .

~ bring me back down.

extrait du journal intime d'Emilya McCaverish, daté du 12 février 2007

Citation :

Journal

Comment vas-tu ? Ma journée fût des plus exécrables, comme toutes les autres depuis un temps certain ... je n'en veux à personne cependant, une petite amertume pour les quelques bonnes âmes qui tentent désespérément de comprendre mon mal, mais rien n'y fait. Certains individus sont fait pour être malheureux, c'est dans la nature des choses, comme le reste des mortels pourrait-il se rendre compte de son ravissement et de son bonheur sinon ? J'accepte ma destiné, celle de crevée sur terre la bouche béante et les entrailles à l'air, mais je refuse de voir quiconque m'empêcher d'y mettre fin. Voilà surement ma haine envers mes géniteurs, malgré leurs sourires se voulant rassurants, ils tremblent de terreur à l'idée de me redécouvrir les veines tailladée dans leur baignoire en marbre blanc. Et pour couronner le tout, dans leur élan de bonnes pensées positives, ils m'ont collé la « douce et innocente » (les termes sont à considérer vu le nombre impressionnants d’ennuis qu'elle cause) Tavie pour compagnie. La pauvre, je la plaints sincèrement d'être mon garde-fou. Comme si la peur de me voir disparaitre ne la traquait pas assez, ils ont l'amabilité de faire chambre commune pour les gamines McCaverish. Je vois bien à son regard qu'elle veut mon bonheur, qu'elle ne souhaite qu'une chose, la même que je désire, y mettre fin, à ma triste existence pesante ... Elle sait également que j'attends l'opportunité, la bonne, pour que ma fin soit des plus extraordinaire, digne d'une tragédie grecque. Elle m'aiderait si je lui demandais, elle m'aime trop pour me laisser souffrir, mais je ne peux lui faire ça, ça serait ... trop horrible à imaginer en fait. Non, elle n'a qu'une chose à penser maintenant, sa musique, ses morceaux qu'elle bidouille sur ses synthétiseurs aussi poussiéreux et délabrés que grand-père, cette ambiance glauque, violente et pesante qu'elle créée, à croire que ma présence l'inspire.

J'y ai réfléchi, depuis samedi dernier. L'idée met venue en voyant Lucy accrocher des banderoles pour sa fête, le souvenir d'une de mes lectures, expliquant la défécation du pendu, m'a fait basculer dans la perspective que laisser à mes parents ma merde serait plus que bienvenue, après tout ceux qu'ils ont osé me faire endurer. Et quoi de mieux que le jour des 47 ans de mon tendre et si aimé « papounet » ? Cela me laisse donc trois jours en ce bas monde. Un vaste programme de haine à semer s'annonce, mais avant tout, dire à Tavie combien je l'aime, combien je crois en ce qu'elle fait et Ô combien j'aurais voulu lui ressembler.

Je ... je ne supporte plus cette chambre vide, de ne plus sentir sa présence pesante, son souffle court ... . Son corps frêle se recroquevilla de plus belle sous la couverture, une boule informe et chouinante que j'observais attentivement. En soulevant délicatement le plaid, je découvris son visage, ses yeux bouffis par les pleurs et la fumée me lorgnaient, elle attendait un signe. Depuis quand cherchait-elle la compassion des autres à son égard ? Je me détournais d'elle, attrapant du tabac et une feuille à rouler qui traînait sur le sol crade de ma chambre. Je sentis la couverture se faire la malle avec elle, son souffle se faisait plus doux, presque vaporeux. Tout le monde pensait que le suicide de sa sœur ne l'avait affectée, qu'elle s'était relevée sans peine mais la vérité était bien loin. Cela faisait presque deux ans maintenant qu'elle me ressassait la même ritournelle, cette absence et cette chambre vide, comme elle à présent. J'étais donc le seul à m'apercevoir qu'elle avait besoin de changer d'horizon, de quitter cette chambre et cette ville de merde pour refaire surface, pour que son sourire s'illumine de nouveau, pour que tout redevienne comme avant, si cela est bien possible. Je laissais tomber ma clope parfaitement roulée à terre, me retournant vers elle et l'enveloppant de mon corps. Elle attrapa mes mains et les rapprocha de son visage. Faut que tu te barres d'ici, tu crèves dans cette arène. J'ai un projet, un bon plan pour New York, vient avec moi. T'es suffisamment côté pour devenir résidant dans une boite de nuit. C'est le moment où jamais Tavie ... si tu ne vas pas plonger pour ne jamais refaire surface. Elle ne broncha pas, ses mains brulantes se resserrèrent sur les miennes. Mon visage se perdit dans sa cascade de cheveux ébènes, je parvins à me frayer un chemin jusqu'à sa nuque, mes baisers et mon souffle sur sa peau la fit tressaillir, elle avait constamment froide et pourtant, elle était le meilleur et le plus doux des radiateurs que je connaisse. Je t'aime Octavie, je crois en toi, je veux que tes rêves se réalisent. Mimy n'aurait pas voulu que tu les abandonnes pour un quelconque chagrin. Si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour elle, et pour moi. J'ai besoin de toi. . Tavie libéra mes mains, d'un seul mouvement, nous nous retrouvâmes face contre face, nos nez se touchant, nos cils s'effleurant. Elle était belle avec son sourire en coin. Ses lèvres rencontrèrent ma joue et la Belle s’endormit sans un bruit. J'en conclus qu'elle m'accompagnait.