Never let me go.

Citation :: ♣
Though the pressure's hard to take,
It's the only way I can escape,
It seems a heavy choice to make,
Now I am under, oh.
@Florence and the Machine - Never let me go

En me réveillant ce matin, je savais que ma journée serait longue. Je devais organiser le mariage d’un couple habitant dans mon quartier mais j’avais du mal avec le mari, qui pour moi n’était pas sincère. Je n’avais pas mon mot à dire de toute manière, alors il fallait que je laisse couler les choses et que je fasse tout simplement mon boulot. Fleuriste, dernières retouches de coiffure, maquillage de la mariée, tout était chronométré à la lettre. Au moment des alliances, ce fut le drame ! La mariée décida de ne plus se marier et quitta la cérémonie en pleurs. Je vous laisse devinez qui fut charger de lui remonter le moral pour qu’elle y retourne n’est-ce pas… La tâche fut difficile, mais finalement le mariage eut lieu et je fus même invitée à leur petite fête en guise de remerciant. J'avais malheureusement d'autres occupations et surtout je me levais tôt le lendemain et refusais leur proposition.
Sur le chemin du retour, un peu exténuée de la journée je ne pensais qu’à une chose : retrouver ma petite Julia. Consciente que ma journée allait durer plus longtemps que prévu, j’avais contacté mon ex-mari pour qu’il aille prendre le relai de la baby sitter qui avait certainement besoin de rentrer chez elle. Alec et moi étions restés en bon terme malgré notre divorce et je n’osais pas lui avouer que de mon côté les choses n’ont pas changé, que j’avais toujours des sentiments pour lui et que j’aimerais recoller les morceaux. Par peur de tout gâcher, je n’osais pas le lui dire. En arrivant chez moi et une fois ma voiture garée, je poussais la porte de ma maison et Julia fut la pour m’accueillir. Souriante, je la pris dans mes bras et déposais un baiser sur son front. Alec fut également là pour m’accueillir. « Merci beaucoup Alec d’être venu, j’ai cru que ce mariage n’allait jamais se terminer ! » Dis-je d’un ton épuisée. Il était aux environs de 21h, je venais d’avoir une longue journée et le fait de retrouver des personnes qui me sont chères me faisait oublier la fatigue.

say those words say those words like there’s nothing else
Close your eyes and you might believe that there is some way out
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JAMES MORRISON › CREDITS
ஐ

Journée typiquement routine en cette matinée ensoleillée. Rien n’était compliqué : se lever et se rendre à une réunion professorale pour la rentrée prochaine. Fort heureusement pour lui, il aimait son métier et cette année s’annonçait davantage compliquée et emplit de défi puisque son supérieur lui avait demandé d’être professeur principal. Au moins cela promettait d’aller de surprise en surprise mais il avait accepté car venir en aide et encadrer des jeunes gens était l’une des choses qu’il faisait le mieux. Se levant donc sur une pensée positive, Alec prit la direction de la salle de bain pour en ressortir dix minutes plus tard tout en enfilant son t-shirt à manches longues alors qu’il descendait les marches de la maison. Rapidement il se faufila vers la cuisine pour se servir une tasse de caféine tans pis pour la dose de lait qui manquait à l’appel et avec un pas pressé se saisit de ses affaires et fermé le logement pour se diriger vers la voiture. Direction : Brooklyn en voyage express afin de raisonner et de prendre connaissance de ses futurs horaires en tant qu’enseignant en littérature dans un lycée. Ce dernier était un véritable concentré de joie et de péripéties mais il y avait à l’intérieur une effervescence qui donnait envie d’enseigner, la fibre du savoir ni plus ni moins. (…) Il était sur le chemin du retour lorsque son cellulaire bourdonna de manière tonitruante sur le siège passager. Le brun aux nombreux reflets de jais décrocha à la troisième sonnerie et fut quelque peu étonné de voir que l’appel venait de son ex femme. Romie avait un métier assez complet mais également contraignant puisque beaucoup d’évènements arrivés à l’improviste mais il lui tirait son chapeau pour cela. Romie lui demandait s’il était possible de venir prendre le relais de la baby-sitter afin de garder leur petite fille de cinq années. En tant que parents mais avant tout en tant qu’être proche l’un de l’autre, Alec et Romie avaient gardés de très bons rapports après leur divorce et cette séparation ne semblait pas faire souffrir la petite Julia. Bien évidement, Alec accepta sans la moindre hésitation et pris donc la direction de la ruelle où vivait la jeune femme. Lors de son arrivée à la porte d’entrée, la gamine lui sauta dans les bras en le suppliant de l’aider à faire des pates à la bolognaise, qui n’aimait pas ça après tout ? Hochant la tête avec une réponse positive la brunette se dirigea en courant vers la cuisine en saluant affectueusement Annabelle qui quittait à son tour la maisonnée familiale. « Bon maman va rentrer tard, donc on passe la soirée à deux ma puce. ». Lui avait il dit en appuyant légèrement ses deux mains sur le rebord du plan de travail. « Génial ! Et si on tentait de faire un repas pour quand elle rentrera ? ». Alec avait compris le message lorsque la petite friponne l’avait interrogée sur le fait de cuisiner des pates. Les heures défilèrent assez rapidement, et voyant que vingt heures approchait à grand pas le jeune homme décida qu’il était temps de faire manger la petiote qui commençait doucement mais certainement à tomber dans les bras du marchand de sables, puis soudainement la porte d’entrée s’ouvrit sur Romane qui l’air complètement épuisée les considéra tous deux d’un sourire sincère. Julia se jeta dans les bras de Romie. « Merci beaucoup Alec d’être venu, j’ai cru que ce mariage n’allait jamais se terminer ! ». Romane et les mariages avaient toujours formés une entité, et son métier en témoignait largement. Elle était une organisatrice de mariage hors pair et personne ne pourrait dire le contraire. « Il n’y a pas de problème, tu sais tu peux compter sur moi. Et puis ça permet de passer davantage de temps avec Julia. ». Avait il répondu en lui souriant avec une sincérité qui lui ressemblait bien. « D’ailleurs jeune demoiselle, il est temps pour vous d’aller finir votre assiette il se fait tard déjà. ». La fillette lui lança une œillade légèrement boudeuse avant de se rendre à nouveau dans la cuisine pour finir son plat. Les deux parents suivirent leur fille de la même expression, puis Alec reporta son attention sur Romane. « Tu devrais te reposer un peu plus Romie, tu sembles plus fatiguée qu’a l’ordinaire … ». Il s’inquiétait pour elle et c’était tout à fait normal. Ils avaient un passé, un présent et un futur en commun.

Citation :: ♣
Though the pressure's hard to take,
It's the only way I can escape,
It seems a heavy choice to make,
Now I am under, oh.
@Florence and the Machine - Never let me go

J'adorais mon métier, mais j'avoue qu'il me fatiguait énormément et que j'avais des horaires contraignants qui parfois m'empêchaient de voir ma fille. Ce n'était pas simple, mais si je faisais tout ça c'était pour ma petite Julia afin qu'elle ne manque de rien. Assumer une maison seule, un enfant qui a des besoins, les factures n'était pas simple tous les jours. Et puis mon métier me permettais de penser à autre chose qu'à mon ex-mari, pour qui j'avais encore des sentiments mais à qui je ne pouvais les avouer. Alec et moi avions vécut une merveilleuse relations, mais nous nous étions rendu compte que notre amitié était plus forte. Au départ, j'étais totalement d'accord mais lorsque nous avons fait notre route de notre côté, je me suis rendu compte à quel point sa présence en tant que mari me manquait, et surtout combien il manquait à notre fille même si ils continuaient à se voir. Alec était un homme généreux, sur qui je pouvais compter sans problèmes.
En rentrant à la maison, je saluais les deux amours de ma vie et remerciait Alec d'être venu prendre le relais de ma baby sitter. « Il n’y a pas de problème, tu sais tu peux compter sur moi. Et puis ça permet de passer davantage de temps avec Julia. » Me répondit-il. Il avait raison, cela lui permettait de voir sa fille mais peut-être avait-il d'autres choses à faire en pleine semaine, notamment par rapport à son boulot par exemple. « D’ailleurs jeune demoiselle, il est temps pour vous d’aller finir votre assiette il se fait tard déjà. » Lançait-il à Julia. Je souris à mon tour en voyant le regard de notre fille, dans lequel je me reconnu. « Allez ma belle, écoute ton père. » Dis-je à mon tour en rigolant. Nous nous rendions ensuite dans la cuisine, où je sentis la bonne odeur du repas qui me mit l'eau à la bouche. Ce genre de chose aussi me manquait car habituellement quand je rentrais tard, j'avalais le premier truc qui me venait. Tandis que Julia terminait son plat, Alec reprit de nouveau la parole. « Tu devrais te reposer un peu plus Romie, tu sembles plus fatiguée qu’a l’ordinaire … » Dit-il, avec une touche d'inquiétude dans son intonation de voix. Il avait raison, ces derniers temps avaient été chargés et mon boulot occupait une grande place dans ma vie. J'étais à fleur de peau, exténuée par les longues journées que je faisais, mais cela me permettait de me sentir utile dans quelque chose. « Je vais bien, ne t'en fais pas. J'ai eu une longue et dure journée, ça ira mieux demain hein. » Lançais-je à mon tour pour le rassurer, car je n'étais pas du genre à me plaindre bien au contraire. Je n'osais pas lui dire que la solitude mepoussait bosser plus ou même qu'il me manquait terriblement. C'est pourquoi je changeais de sujet rapidement. « Julia, ma chérie, c'est l'heure. Au brossage de dent et au lit, nous arrivons pour te border. » Ajoutais-je. Julia fis la moue, triste de ne pas pouvoir profiter de nous plus longtemps, mais il fallait qu'elle aille se coucher. Alec et moi étions désormais seuls, et j'en profitais pour sortir une bonne bouteille de vin comme au bon vieux temps. Le regardant d'un air tendre et malicieux, je pris ensuite deux verres. « Je t'offre un verre en guise de remerciement ? » Rétorquais-je en espérant qu'il accepte.